Notre Seigneur à pris soin de préparer ses disciples pour son départ, en insistant sur la brièveté de la séparation, puis par la promesse de l’envoi du Saint-Esprit et surtout en leur donnant l'assurance de l'amour du Père.
« Je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; car le Père vous aime lui-même, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. »
C'est pourquoi ils peuvent avoir recours à Lui, en toute occasion :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom, il vous le donnera. » (Jean 16;23)
L’Église qui a recueilli le héritage des apôtres et fondée dans l'assurance qu'ils ont reçu du Seigneur nous fait dire :
« Dieu, de qui procèdent tous les biens, accordez à vos serviteurs suppliants : que, par votre inspiration, nos pensées se portent à ce qui est bien ; et que notre volonté, guidée par vous, l’accomplisse. »
Et pour nous aider elle nous fait lire ce passage de l’épître de saint Jacques :
« Mes bien-aimés, mettez cette parole en pratique, et ne vous contentez pas de l’écouter, vous trompant vous-mêmes. Car si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé s’en va, et oublie aussitôt quel il était. »
Non seulement nous devons être prompts à écouter la Parole de Dieu, non seulement il faut qu’elle soit implantée en nous, mais nous devons la pratiquer (en être des faiseurs d’œuvres).
Ce qui vient en premier, c’est l’oreille pour écouter ; ensuite vient le cœur dans lequel la Parole de Dieu est implantée ; ensuite vient la main gouvernée par elle, en sorte qu’elle en vient à s’exprimer extérieurement à travers nous.
Ce n’est que quand ce troisième point est atteint que la Parole est opérante de manière vitale en nous. Si écouter ne se traduit pas en action, notre écoute est vaine.
Pour renforcer cette affirmation, l’apôtre Jacques utilise une expression très vivante.
Quand un homme se tient en face d’un miroir, son image ne s’y reflète que le temps qu’il est devant le miroir.
Il n’y a rien d’implanté dans le miroir. Sa face s’y réfléchit, mais sans avoir aucun effet subjectif sur le miroir : celui-ci reste absolument inchangé, même si dix mille choses s’y reflètent dessus l’une après l’autre. L’homme s’en va, son image disparaît, et tout est oublié.
C’est juste comme si un homme entend simplement la Parole sans penser aucunement à lui obéir.
Il regarde dans la Parole, puis s’en va et oublie.
Si nous ne nous bornons pas à regarder seulement dans la vérité, mais si nous demeurons en elle, et de là devenons des faiseurs d’œuvres, alors nous serons bénis
dans notre faire.
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