Si le précepte de l'obligation dominicale ainsi que ceux des jours saints d'obligation "n'est pas indispensable"
C’est sans doute dans la droite ligne , Il est donc grand temps d’envoyé aux évêques un questionnaire inversé pour la messe Paul VI…

En toute bonne foi donc , histoire de respecter l’impartialité ….

1- Cinquante Trois ans après la promulgation de la messe de saint Paul VI ou messe paulinienne, parfois appelée « nouvelle messe », célébrée dans la forme ordinaire du rite romain, en usage dans Notre Sainte Église catholique romaine , depuis la révision décrétée par le pape Paul VI en 1969. révision précédée sous le même pape par des modifications mineures de la liturgie romaine du rite romain en promulguant en 1963 et en publiant en 1970 une nouvelle édition du Missale Romanum.
Quel est votre avis sur la forme du rite ordinaire romain ?

2- La forme ordinaire pratiquée, répond-elle à un véritable besoin pastoral ou est-elle promue par un seul prêtre ?

3- Selon vous, quels sont les aspects positifs et négatifs de l’usage de la forme ordinaire ?

4- Les normes et conditions établies par 1970 de la nouvelle édition du Missale Romanum sont-elles respectées ?

6- Vous semble-t-il que dans votre diocèse, la forme ordinaire a adopté des éléments de la forme extraordinaire ?

7- Pour la célébration de la messe, utilisez-vous le Missel promulgué par le saint Pape ?



Et réponse d'un pauvre petit catho Minger :

Le départ était époustouflant , bien sûr les irréductibles de la messe Saint Pie V , ont été mis illico presto HS , mais fin des années 60 début 70, la crise des prêtres défroqués et perte de la Foi , l’horizon liturgique tant vanté s'est venté …S’est petit à petit assombri pour devenir ténébreux , bien que les messes dominicales étaient encore courantes dans les paroisses ….

Pour ne prendre qu’un exemple , dans les années 1970 , un prêtre qui desservait deux paroisses , disait le dimanche matin une messe à 0800 , la deuxième 0930 à l’église voisine et 1030 à nouveau dans l’église où il réside au presbytère ….La semaine en tout cas une messe dans l’une ou l’autre des églises .

Actuellement , ce n’est plus deux paroisses mais huit que le prêtre doit assurer , ainsi en deux mois , il n’est pas rare de n’avoir aucune messe , ni en semaine ni un dimanche dans une église de ces églises !

A l’évidence et pour répondre en toute bonne foi à la question , ce rite n’a pas amélioré la pratique mais c’est surtout l’inverse… De plus , à entendre le précepte de l'obligation dominicale ainsi que ceux des jours saints d'obligation "n'est pas indispensable"
Voilà la situation dans les diocèses en ce qui concerne la forme ordinaire du rite ordinaire romain aujourd’hui !


2- La forme ordinaire pratiquée, répond-elle à un véritable besoin pastoral ou est-elle promue par un seul prêtre ?
Réponse : La moisson est grande mais peu sont les ouvriers pour cette pratique …

3- Selon vous, quels sont les aspects positifs et négatifs de l’usage de la forme ordinaire ?
Réponse : service minimum non assuré !

4- Les normes et conditions établies par 1970 de la nouvelle édition du Missale Romanum sont-elles respectées ?
Réponse : que reste t’il des normes …

6- Vous semble-t-il que dans votre diocèse, la forme ordinaire a adopté des éléments de la forme extraordinaire ?
Très rarement , ça se limite au chant du Kyrie , Sanctus voir Agnus , pas toujours les trois à la suite et très exceptionnellement crédo III….Latin bien sûr .

7- Pour la célébration de la messe, utilisez-vous le Missel promulgué par le saint Pape ???

8- Outre la célébration de la messe dans la forme ordinaire , existe-t-il d’autres célébrations (par exemples baptême, confirmation, mariage, pénitence, onction des malades, ordinations, office divin, Triduum pascal, funérailles) selon les livres liturgiques d’avant le Concile Vatican II ?
Réponse : A foison !

9- La promulgation de cette nouvelle messe depuis la révision décrétée par le pape Paul VI en 1969. Cette révision précédée sous le même pape par des modifications mineures de la liturgie romaine. Document de 1964, Sacram liturgiam, qui n'a rien chang… La messe qu'en ordonnant l'entrée en vigueur de l'obligation imposée par le Concile Vatican II (1962–1965) de faire une homélie les dimanches et jours de fête de précepte pendant la messe et permettant la célébration pendant la messe du sacrement de la confirmation.

L'instruction de 1965 Inter oecumenici a omis le Psaume 42 (43) et le dernier Évangile, a fait chanter ou dire à haute voix plusieurs oraisons autrefois dites en silence, a permis l'utilisation de la langue du pays dans les lectures, et a introduit la prière universelle …
A-t-elle eu une influence sur la vie des séminaires (le séminaire du diocèse) et d’autres maisons de formation ?

Réponse Minger:
Ce missel n’a pas fait long feu dans son application , il a été maintes fois modifié , ça s'appelle le renouvellement dans un mouvement perpétuel , au gré des humeurs et des saisons..

Les réformes sont passées et trépassées , depuis le grand maître d’œuvre cardinal Annibale Bugnini ,ça ne pouvait en être autrement !
On voit bien que « lâcher trop du lest », ça veut dire « limiter le poids de quelque chose, rendre quelque chose plus léger »

Mais là ça a été une décapitation liturgique , les conséquences inévitables du brevet de base bugninien !

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