J'ajouterai seulement que se pose la question de l'obéissance à des ordres iniques, allant contre la loi de Dieu, question qui n'est pas abordée dans ce texte qui par ailleurs me semble très pertinent.
Les prêtres sont empêchés de remplir la mission de salut confiée par le Christ, alors qu'ils pourraient le faire moyennant les précautions raisonnables pour ne pas mettre en péril inconsidérément la vie des personnes.
Je pense donc qu'en soi, en conscience, l'obéissance n'est pas requise, il y a abus de pouvoir. Toutefois, les conséquences seraient de façon prévisible assez terribles si on n'obéissait pas, je vous laisse les imaginer.
Aussi me semble-t-il, la juste position est de dénoncer l'abus de pouvoir, de réclamer fermement la reconnaissance de la légitime liberté, ce qui n'est pas fait par les instances officielles de la conférence épiscopale (et encore moins par le pape), sans s'exposer à des réactions du pouvoir et de l'opinion qui seraient plus terribles pastoralement que le grave dommage des privations imposées par le pouvoir.
En tout cas le texte dit bien qu'on ne saurait approuver les restrictions imposées, et s'accommoder de l'abaissement de la célébration des sacrements au rang des activités culturelles ; car cet abaissement est de nature à faire perdre aux fidèles le sens du caractère unique et vital des sacrements ce qui est une atteinte profonde à la foi ; et il est sûr que cet effet délétère sur la foi se produit actuellement dans l'âme de beaucoup de catholiques, et qu'il y a bien en cela aussi une persécution de la foi.

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