qui a l'âge de la retraite, comme les Elkabbach, les Duhamel… Le journalisme n'a pas besoin de perpétuer des gens pareils, ce ne sont ni des clercs, ni des chercheurs, ni des artistes.
C'est la même dame qui faisait un article récemment pour chouigner au sujet des musulmans qui ne peuvent plus être enterrés dans leur pays d'origine (sic). Faudrait savoir ! Ils sont tous Français ou alors on est Français de papier, tiens, tiens. Dis moi où tu veux reposer, je te dirai qui tu es et d'où tu viens.
Les maires de droite et de gauche s'entendent à merveille pour constituer des carrés musulmans, alors que les cimetières sont sans confession depuis 1905. Les libre penseuses ne bronchent pas là-dessus, ni les cours d'éducation civique.
Combien la dame fait-elle d'articles sur les catholiques enterrés comme des chiens ou/et par des laïcs chaque semaine depuis des années ? Ou sur les enterrements avec classe ? Le ministre ou le député a droit à l'évêque et une abbatiale ou la cathédrale, mais le brave paysan sans relation, aura son équipe formée et déléguée, un encensoir moderne et des prières murmurées au micro, avec deux chanteuses dévouées… Ou encore ces curés et évêques qui refusent de prêter leurs églises aux Lefebvristes mais qui les confient à des chanteurs, à des protestants ou à des obsèques civiles faute de salle des fêtes dans la commune ?
Libé, qui est le courage incarné, n'use pas de prédicat comme Mgr.
Je me demande encore pourquoi la Bernadette parle encore d'hommes et de femmes, car après tout, le genre se construit et déconstruit toute une vie.
Mgr Rougé a parlé cette semaine un soir sur cnews chez Praud. C'était clair et solide, comme l'archevêque de Paris. Praud a eu la malice de l'inviter (et non un évêque filandreux et en-deça).
Cela dit, que les catholiques assument s'ils veulent être serrés les uns contre les autres dans certains départements, à Venise ou à Rome. Il ne faudra pas aller ensuite encombrer l'hôpital, risquer la vie et la santé des soignants, et donner des leçons à la religion de paix.
Que ceux qui sont restés au chaud depuis plus d'un mois se taisent, retraités compris.
Il y a ceux qui perdent leur travail et tout revenu, ceux qui ont risqué leur vie en travaillant tous les jours, et les professions de santé, les auxiliaires de vie qui n'ont pas eu le choix. Aller à la messe est un luxe, si vous voulez bien vous donner la peine de vous décentrer. L'essentiel est qu'elles soient dites. D'ailleurs, ce confinement a poussé à les multiplier en réduisant les concélébrations !
Les églises françaises ne sont pas réputées pour leur hygiène (toutes tendances confondues)… Les feuilles de chant de main en main… Les laïcs qui distribuent à tout va la communion sans se purifier les mains… (je suis farouchement opposé à ce genre de délégation, dois-je le préciser ?).
Je connais des curés qui vont très mal depuis un mois à cause du virus, et qui n'arrivent pas à se relever. Ils auront besoin de repos.
Certains poussent à la roue, mais s'il y a une hécatombe, les mêmes se retourneront contre l'évêque… Je comprends que des évêques et des curés soient bien embêtés. Comme nos églises sont peuplées par le troisième âge, il vaudrait mieux être prudent et des diocèses n'ont que vingt ou trente prêtres…
Les abbayes et les couvents ne vont pas s'ouvrir d'un seul coup, à moins d'être irresponsables.
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