Il n'y a rien de bien exceptionnel dans le fait que des prêtres soient supérieurs généraux. Par exemple, jusqu'à 1962, Mgr Marcel Lefebvre, archevêque de Dakar, était Père du Saint-Esprit, dont le supérieur général, le Père Francis Griffin, n'était pas évêque. Le fondateur de leur congrégation, le Père Poullard des Places, ne l'a jamais été non plus. Il n'était même pas prêtre quand il a fondé les Spiritains.

S'il existe une exception aujourd'hui, c'est bien celle de la Fraternité Saint-Pie X qui permet encore à un évêque d'être son supérieur général alors que, désormais, le Saint-Siège ne valide que les élections de supérieurs qui sont simples prêtres. Le projet canonique qui a été envisagé pour la FSSPX est une prélature personnelle qui, elle, a un évêque à sa tête.

Comme indiqué, les membres de congrégation élevés à l'épiscopat ne sont soumis qu'au souverain pontife et ne sont tenus aux obligations qu'ils estiment ne pouvoir être compatibles avec leur condition (Canon 705).

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