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autorité, compétence, liturgie
par AVV-VVK 2020-04-02 14:42:55
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Je ne sais pas si la lettre vous est connue:
Comment tout cela est-il possible ? La Congrégation, comme on le sait, se déplace en l'espace d'une autorité exceptionnelle, qui remonte à 13 ans, à l'époque du Motu Proprio Summorum Pontificum. Mais comme le temps est plus grand que l'espace, ce qui est toujours possible sur le plan normatif, il n'est pas toujours opportun. Une réflexion critique sur la logique de cette question devient alors décisive. Le temps, en effet, explique le paradoxe d'une compétence sur la liturgie qui a été retirée aux évêques et à la Congrégation pour le Culte : celle-ci avait été organisée, in Summorum Pontificum, dans une intention de pacification solennelle et de réconciliation généreuse, mais elle est vite devenue une décision sérieuse, un conflit capillaire, voire le symbole d'un "rejet liturgique" du Concile Vatican II. La distorsion maximale des intentions initiales est aujourd'hui perceptible dans les séminaires diocésains, où l'intention est de former les futurs ministres simultanément à deux rites différents : au rite conciliaire et à celui qui le nie. Tout cela a atteint le point le plus surréaliste quand, avant-hier, les deux décrets ont témoigné de l'aboutissement d'une distorsion qui n'est plus tolérable, qui peut s'exprimer en ces termes synthétiques : la Congrégation pour la doctrine de la foi

- est placé en remplacement des pouvoirs attribués par le Concile Vatican II aux évêques et à la Congrégation pour le culte divin ;

- elle décide d'élaborer des "variantes liturgiques" des ordinands sans en avoir les compétences historiques, textuelles, philologiques et pastorales ;

- il semble oublier, précisément sur le plan dogmatique, le grave conflit qui se crée entre la lex orandi et la lex credendi, car il est inévitable qu'une double forme rituelle conflictuelle donne lieu à une division importante dans l'expression de la foi ;

- il semble sous-estimer l'effet de fragmentation que cette "réserve" a sur le plan ecclésial, avec le fait qu'elle immunise une partie de la communauté contre "l'école de prière" que le Concile Vatican II et la réforme liturgique ont providentiellement donnée au cheminement ecclésial commun.

L'"état d'exception", cependant, touche également le niveau civil, dans sa dure nécessité : mais ce fait nous permet d'avoir une plus grande prévoyance ecclésiale. Pour revenir à la normalité ecclésiale, nous devons surmonter l'état d'exception liturgique établi il y a 13 ans, dans un autre monde, avec d'autres conditions et d'autres espoirs, par Summorum Pontificum. Il n'est plus logique de retirer la compétence liturgique aux évêques diocésains ; il n'est plus logique qu'une Commission Ecclesia Dei (qui a en fait déjà été supprimée) ou qu'une Section de la Congrégation pour la doctrine de la foi retire son autorité soit aux évêques diocésains, soit à la Congrégation pour le culte ; il n'est plus logique que des décrets soient pris pour "réformer" un rite qui est fermé dans une histoire passée, calme et cristallisée, sans vie et sans pouvoir. Pour lui, il n'y a plus de place pour le renouveau. Le double régime a pris fin, la noble intention du PS a expiré, les Lefebvriens ont fait monter les enchères de plus en plus haut et puis ils sont partis, pour insulter le Concile Vatican II, et le pape actuel avec ses trois prédécesseurs. Nourrir même un "état d'exception liturgique" - qui est né pour unir, mais ne fait que diviser - ne conduit qu'à la destruction, la privatisation et la distorsion du culte de l'Église. Sur la base de ces considérations, nous proposons de partager, entre nous tous, la demande adressée à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de retirer immédiatement les deux décrets du 25 mars 1920 et de rendre toute compétence en matière de liturgie aux évêques diocésains et à la Congrégation pour le Culte Divin. Laissant, comme toujours, à ladite Congrégation la compétence en matière doctrinale. Quittons donc "l'état d'exception liturgique". Si ce n'est pas maintenant, quand ?

Je souhaite à tous les collègues, aux étudiants, une vie assiégée mais non expulsée, en ces temps amers mais non cupides.

Andrea Grillo

(Traduction en anglais par Lino Emilio Díez Valladares, SSS, che ringrazio)



Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Une traduction imparfaite

Source
: ici

     

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 autorité, compétence, liturgie par AVV-VVK  (2020-04-02 14:42:55)
      En vrai français par Yves Daoudal  (2020-04-02 15:21:01)


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