A force de contradictions, la défunte aura réussi à se faire méconnaître de la plupart de ses contemporains fidèles aux traditions de son illustre famille, sans être pour autant comprise de la plupart des gens de gauche qu'elle courtisait (si j'ose dire, et si l'on excepte quelque succès d'estime du côté des "grands de ce monde" les moins incultes, comme François Mitterrand... qui était lui même un homme de gauche très atypique...).
Reconnaissons-lui au moins le mérite d'avoir été autre chose qu'une de ces inutiles potiches dont le Gotha (comme vous dites) a le secret. Elle croyait encore que sauf à se dévouer corps et âme à une cause, les princes étaient rigoureusement inutiles.
Pour mémoire, son père avait été désigné "régent de la communion carliste" par le dernier prince de la branche aîné des Bourbon d'Espagne (les carlistes, pour faire simple, sont les légitimistes espagnols) ; son grand-père paternel a été (très jeune) le dernier souverain du duché de Parme et était le neveu du Comte de Chambord.
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