Je n'avais sauvegardé qu'un bon moment avant...

Mes souvenurs de morale sacramentaire, sur ce sujet ; je trouvais la raisonnement un peu léger et tautologique :
"Il est impossible d'absoudre par téléphone, car pour conférer un sacrement il faut être présent"
Objection : qu'est-ce qui s'oppose à une absolution par téléphone ?
- Impossible, puisqu'il faut être présent.
- Oui, mais sauf pour l'absolution, qui est donnée sous forme de sentence.
- Non, impossible, évidemment puisqu'il faut être présent.

Bref, la doctrine de l'Eglise est formelle, mais effectivement ça ne repose pas sur un fondement très convainquant.
C'est (actuellement) intrinsèquement invalide, pas pour des questions de confidentialité, ni d'interdiction d'ordre disciplinaire.
La raison de la proscription de la confession par téléphone est probablement que le confesseur doit pouvoir juger de la qualité des dispositions et du repentir du pénitent, ce qu'avec le téléphone il est difficile de faire. La visio-conférence peut peut-être changer un peu cette difficulté.

L'absolution est effectivement est donnée sous forme de sentence : c'est analogue à la sentence d'un juge. Un juge peut-il donner sa sentence par visio-conférece ? Probablement : pourquoi pas ?

"Il faut être présent" : il existe un cas où un sacrement peut être donné sans être présent : le mariage par procuration. Je ne sais pas si cette exception peut faire avancer la réflexion.

Et la 2° moitié de ma réponse est perdue...

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