adressée aux "Chers amis" et terminée par "evêque Lode (= "Louis"). Le style qui conviendrait à une Lettre de ce niveau a disparu depuis longtemps.
Lettre pastorale de l'évêque Lode Van Hecke après l'épidémie coronarienne
PUBLIÉ LE VENDREDI 13 MARS 2020 - 14:08
4 MINUTES DE LECTURE
En tant que chrétiens, comment pouvons-nous vivre ces circonstances exceptionnelles que nous connaissons aujourd'hui ?
Chers amis,

A peine trois semaines après la belle liturgie dans la cathédrale où nous avons célébré en grande pompe et avec quelques milliers de personnes, nous sommes confrontés à une situation toute nouvelle dans laquelle nous ne pouvons plus nous réunir pour chanter et prier. Les circonstances nous obligent. Pour beaucoup d'entre nous, une surprise totale et surtout une expérience inconnue. Même si nous avons entendu parler de la situation dramatique dans d'autres pays, nous avons eu le sentiment que c'était pour les autres et ailleurs. Mais non, les virus n'ont pas de caractère national et aucune frontière ne les arrête.

Nos scientifiques, nos soignants et nos politiciens font ce qu'ils peuvent pour aider, sauvegarder, protéger notre peuple.

Et en tant que communauté chrétienne, nous faisons preuve de solidarité. Nous ne sommes que des concitoyens avec tous les autres.
Après tout, nous le vivons comme tout le monde. On n'y échappe pas. C'est aussi une invitation à prendre nos responsabilités. Comment pouvons-nous protéger ceux qui nous entourent, atténuer leur malaise, apporter une lueur d'espoir ? Une gentillesse inestimable. Et, oh, si important :

Qui se soucie d'un ami dans le besoin
montre son respect pour l'impressionnant (cf. Job 6, 14).

De nouvelles opportunités nous sont offertes, car Dieu n'est absent dans aucune situation. Nous devrons probablement rester à la maison, plus que nous n'aimons. Et que faisons-nous ? La fréquentation des églises devient plus difficile, et la célébration de l'Eucharistie en commun est temporairement impossible. Alors pourquoi cesser d'être chrétien ? Ou, au contraire, percevoir l'opportunité de se calmer et d'écouter ce que Dieu a à dire dans cette épreuve ? Le carême est précisément une période de procès.

Je pense avant tout à l'opportunité qui nous est donnée de reprendre la Bible et peut-être enfin - oui, enfin ! - d'écouter ce que Dieu a à nous dire (moi). Maintenant que nous avons le temps, pourquoi ne pas lire tranquillement les textes de l'Evangile ? (Allumez une bougie, vous verrez qu'elle éclaire votre cœur).

Dans les prochains dimanches, ce seront des histoires plus longues - tant mieux ! - de beaux textes qui ont guidé les baptistes au baptême dès les premiers siècles. Et peut-être que les mots commencent à prendre plus de sens maintenant. Un petit exemple avec l'évangile de dimanche prochain :

Quand je pense : je ne peux pas aller à l'église, donc je ne peux rien faire, alors nous entendons Jésus dire : "Il viendra une heure où vous n'adorerez pas le Père sur une montagne ou à Jérusalem. (...) Il viendra une heure où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. Pourtant, le Père cherche des gens qui l'adorent de cette façon" (Jn 4:21.23).

L'heure n'aurait-elle pas été venue d'adorer enfin le Père en esprit et en vérité dans le silence de votre cœur ? Et puis, en continuant à écouter fidèlement, à faire l'expérience que "le Père cherche des gens qui l'adorent tant" ?

Cette période de séparation obligatoire ne serait-elle pas l'occasion de votre vie pour trouver Dieu de cette façon ?
Nous pouvons peut-être apprendre que les limitations physiques qui vous sont imposées de l'extérieur peuvent vous libérer spirituellement.

Nous vous aiderons dans les semaines à venir sur le site de notre diocèse, par le biais des bulletins diocésains, sur Kerknet, dans Church & Life ou Tertio. En fait, vous pouvez trouver beaucoup de choses sur Internet, mais nous ferons un choix pour vous dans cette abondance de matériel. Comment apprend-on à prier ? Comment pouvons-nous lire l'Écriture d'une manière priante ? Nous découvrirons de belles et inspirantes chansons. Nous avons maintenant le temps de regarder des films et de lire quelques bons livres. Enfin, oui, enfin ! Un petit programme. Une école spirituelle. Une ascension vers Pâques.

Nous passerons la prochaine fois en tant qu'église, en communauté, en solidarité les uns avec les autres. Soyons créatifs et cherchons des occasions de soutenir les personnes qui luttent, celles qui doivent travailler dur dans des circonstances risquées. Leur service est une forme de prière. Dans cette solidarité créative, nous pouvons transformer la misère pure en chances de vie uniques.

Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, sachez que vous êtes dans notre prière. Tous les jours. En permanence. Et si vous croyez cela, vous ne vous sentirez jamais seul. C'est très important si vous devez rester en isolement ou vous sentir pris au piège dans un cercle restreint. Vous pouvez déplacer les murs de votre chambre en lisant et en priant. Vous pouvez accueillir le monde entier avec des personnes qui ne vous infectent pas physiquement, mais qui élargissent votre cœur et font grandir l'amour.

Je vous le souhaite de tout mon cœur,

L'évêque Lode

Gand, 14 mars 2020

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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