en vertu du principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat, c’est aux autorités de l’Eglise qu’il revient de seconder les autorités civiles

L'Eglise condamne le principe de séparation de l'Eglise et de l'Etat par le Syllabus de Pie IX notamment :
LI. (...) la puissance séculière a le droit d'interdire aux Évêques l'exercice du ministère pastoral
LV. L'Église doit être séparée de l'État, et l'État séparé de l'Église

En outre, il me semble que ce n'est pas à l’Église de seconder les autorités civiles, mais l'inverse, même si le principe de subsidiarité suppose que l'autorité civile ait, dans son domaine de compétences, la prépondérance. Celle-ci pourra par exemple imposer le port d'un masque pendant la messe ou la présence de gels hydroalcooliques dans les confessionnaux, mais ne pourra pas intervenir dans ce qui est exclusivement religieux.

Après avoir communiqué ces mesures il y a quelques jours en public, quelqu’un m’a dit qu’il continuerait de communier sur la langue, « parce qu’on ne peut pas tomber malade en recevant le Corps du Christ ». Il est possible que le Seigneur, dans sa providence ordinaire, veille à ce que la communion sur la langue ne soit pas un vecteur de contagion. Mais il ne faut pas tenter Dieu et si des mesures de bon sens peuvent limiter ce danger, il faut les prendre : « Aide-toi et le ciel t’aidera ».

Si l'on considère que la communion dans la main porte en elle le risque de profanation des saintes espèces et que de nombreux martyrs sont morts pour avoir voulu protéger ces dernières d'une profanation (saint Tarcisius par exemple), que faire ?

     

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