Vous avez objectivement raison.
Mais je regrette un peu ce manque de constance : le bagage s'alourdit au fil des siècles, mais le résultat est-il au rendez-vous ?
Il y a une sorte de recherche de raffinement, de perfectionnement de la conduite des âmes via un pointillisme et une surenchère de dévotions institutionnelles. Cela aide les grands croyants et le clergé à discipliner leur vie dans une conduite toute monastique. L'obligation du bréviaire pour les séculiers, introduite par St Pie V en est une illustration supplémentaire (rendue possible par le développement de l'imprimerie, au passage...).
Mais tout cela n'est-il pas au final contre-productif, voire un repoussoir pour certains, qui, malgré leur foi et leurs efforts, trouveront toujours un catho pour leur dire que lui fait ceci ou cela en plus (et sous-entendu qu'il est plus méritant et que son salut est acquis etc). Vous dites un Ave, on vous dit qu'il faut dire le chapelet (véritable grigri pour certains) ; vous dites le chapelet, quelle honte de ne pas faire un rosaire quotidien. Et tant d'autres exemples.
La liturgie au final est l'essentiel, et la beauté de la forme extraordinaire est irremplacable. Mais elle aussi a été touchée par ce phénomène du "toujours plus" (par exemple le dernier évangile ou les prières de Léon XIII).
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !