Lu sur le site (article du vendredi 7 février 2020) :

Dès qu’on parle de liturgie, on observe généralement que deux camps se font face.
Il y a, d’un côté, le camp composé de ceux qui pensent qu’en ajustant plus ou moins adroitement des bribes de rites […] on obtiendra la création d’une Église qui [...] ne pourra être que plus conforme à ce que voulait et pensait Jésus [...]
De l’autre côté, on trouve le camp des clercs et des laïcs qui pensent que respecter la liturgie de l’Église a encore un sens pour qui souhaite être aidé dans sa marche vers la vie éternelle.

Pour le 1er camp, on aura compris à qui on a affaire : celui qui nous a bassinés pendant des années avec le Concile, la « nouvelle Pentecôte », l’« ouverture au monde », la « pastorale de l'enfouissement » (surtout ne pas se montrer catholique), et ses "eucharisties" œcuméniques et débiles, etc.

Pour le 2ème camp, on eût aimé des précisions sur ses tenants, mais PL préfère rester dans le flou, indiquant implicitement une vingtaine de lignes plus loin que ce sont les fidèles et les clercs qui préfèrent aux « messes toxiques » « des liturgies qui, parce qu’elles sont incontestablement fidèles à la Tradition de l’Église confirmée par le dernier Concile, profitent à la foi catholique ».

Le pluriel bien singulier de « liturgies » sous-entendrait-il les deux formes « ordinaire » et « extraordinaire » du rite romain ? Si oui, pourquoi ne pas le dire ? Sinon, nous ne serions pas loin de faire nôtre cette assertion de l'article : « En fin de compte, la question liturgique tourne actuellement à la farce ».

     

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