voudraient que tout cela reste caché en permanence.

La divulgation de cette histoire risque aussi de refroidir tout évêque à qui l'IBP demande un rendez-vous.

Je parlais cet après-midi d'une approche au Val de Consolation près de Besançon par le même Institut, non ?

A Courtalain, l'IBP ne fait pas de bruit, ni dans le diocèse. L'IBP est loyal, je crois.

Je ne connaissais pas particulièrement ce système de prêt ou de caution par les abbayes. Bravo à elles. Ce sont toujours les mêmes qui osent.

La charité avec l'islam, les athées, les protestants, oui, mais pas avec des prêtres catholiques. On dirait qu'ils ont peur de la concurrence !

Les historiens ne trouveront rien, plus tard, pour montrer le sectarisme d'évêques qui ont refusé des fondations monastiques, à moins de fouiller dans la presse locale et de solliciter les parties prenantes.

A Langres, avant 1980, La Pierre-qui-Vire voulait fonder près de Chaumont. Cela ne s'est pas fait. Ces moines, très adaptés au siècle, ont dû aller s'enfouir près de Belfort en 1980. Je ne connais pas le véritable motif, mais je sais que le projet fut abordé.
En 1993, le ou les conseils de Mgr Taverdet ont refusé que Fontgombault fonde à Auberive. J'ai des dossiers et la presse locale fut savamment manipulée : les intégristes débarquent. Le conseiller général, radical de gauche et franc-maçon, y est allé aussi de son inquiétude. Et La Croix de la Haute-Marne et son directeur singulièrement ont aussi joué à faire peur. Vous n'avez pas idée de ce que représentaient la "messe en latin" à cette époque encore ! Le curé d'Auberive était un grand ami. Solvay, le propriétaire, donnait les lieux pour le franc symbolique.
Et sous Mgr Guéneley, les chanoines de l'opus mariae (aujourd'hui à Lagrasse) devaient s'y installer sous les mêmes conditions ! Même campagne, même tir de barrage.
Je sais que l'archevêque de Dijon avait conseillé à son confrère voisin de recevoir ces chanoines, en disant tout le bien que cela ferait à ce coin désertifié, à l'image du bien que fait l'abbaye (discrète) St-Joseph de Clairval. L'évêque n'était pas forcément hostile, cela venait du clergé dans sa quasi-totalité, des laïcs salariés responsables des différents mouvements ou des services de l'évêché.
Canton le moins peuplé de la région, ancien église cistercienne fondée par st Bernard, dans laquelle Mgr Ghika avait vécu. Quand un homme riche de droite a racheté les lieux, j'ai découpé l'article dans lequel l'évêque disait que le lieu allait revivre ! Un marchand d'art contemporain, c'est tellement mieux.

Quand je vois l'audience et le goût que les chanoines réguliers ont, je me dis que mon diocèse aurait bénéficié d'eux !

Certains préfèrent crever spirituellement, qu'avoir certains profils de prêtres ou de religieux.
Je connais même très bien le vicaire épiscopal qui était à la pointe du combat. Je lui pardonne, par la force des choses. Il a par ailleurs beaucoup de qualité humaine.

On attend plus de courage que certains évêques. Mais ceux-ci doivent aussi composer avec leurs conseils et des féministes, du MRJC, que sais-je ? Sans quoi cela peut se terminer comme à Quimper : l'évêque est dégagé. Mgr Aillet a aussi payé cher ses positions au sein même de son clergé. Et le cardinal Barbarin…

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