Il faut reconnaître que, dés l'Antiquité, les chrétiens montrent le chemin au reste des populations et, par leur comportement, leurs mœurs, leur façon de vivre, ils précèdent les bouleversements à venir au sein des sociétés. Les premiers chrétiens refusent le style de vie de l'époque et précédent les bouleversements considérables qu'ils vont provoquer et impulser au sein de l'Empire Romain :

- dans le mariage
- dans la façon de se comporter avec la gent féminine
- dans les mœurs en général et le refus de l'hoosexualité
- dans le refus de l'infanticide
etc.. etc...

Mais à travers les siécles, l'Eglise et ses fidèles montrent constamment comment notre façon de vivre découle directement de la pratique des Evangiles et ces mêmes fidèles indiquent à tous ceux qui ne sont pas chrétiens qu'il leur faut les suivre s'ils veulent faire leur Salut.

Curieusement cela semble être aujourd'hui du passé.

La pastorale ayant supplanté le Magistère par un tour de passe-passe étrange, nous avons aujourd'hui des directives très claires qui soulignent combien le mode de vie des païens est tellement attractif, tellement supérieur que l'on invite dès lors les fidèles à tout faire pour les comprendre et les suivre. Dernier exemple en date, l'appel de nos évêques à pratiquer des baptêmes non genrés (sic!). Alors bien sûr, il y a toujours des voix isolées comme l’évêque de Quimper et Léon qui, surpris, affirme qu'« On n’a pas à adapter les registres en fonction de l’époque ». C'est d'ailleurs ce que nous pensons tous. Pourtant, il y a un rouleau compresseur qui continue son œuvre et qui, d'en haut, continue son œuvre d'adaptation de l'Eglise au monde.

On est allé déjà loin. Le Saint-Esprit dirige-t-il toujours l'Eglise ?

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