Franc-maçonnerie
Depuis 1771, Chartres est grand maître de la première Grande Loge de France, obédience maçonnique fondée en France autour de 1728. Sans qu'il y prenne une grande part, lorsque celle-ci, en 1773, se transforme en Grand Orient de France, Louis-Philippe y demeure en conservant son titre et son rang[7].
Au début de la Terreur, Philippe fait publier une lettre en réponse dans le Journal de Paris du 22 février 1793 qui l'accuse dans un article d'avoir dans Paris « un grand parti », cette lettre se termine de la sorte[8] :
« Dans un temps où personne, assurément, ne prévoyait notre Révolution, je m'étais attaché à la franc-maçonnerie qui offrait une image d'égalité, comme je m'étais attaché au parlement qui offrait une image de la liberté. J'ai, depuis, quitté ce fantôme pour la réalité. Au mois de décembre dernier, le secrétaire du Grand Orient s'étant adressé à la personne qui remplissait auprès de moi les fonctions de secrétaire du Grand Maître, pour me faire parvenir une demande relative aux travaux de cette société, je répondis à celui-ci, sous la date du 5 janvier : “Comme je ne connais pas la manière dont le Grand Orient est composé, et que, d'ailleurs, je pense qu'il ne doit y avoir aucun mystère ni aucune assemblée secrète dans une République, surtout au commencement de son établissement, je ne veux me mêler en rien du Grand-Orient ni des assemblées de francs-maçons”[9]. »
La consternation que provoque ce reniement public au sein de l'ordre maçonnique impose le 13 mai suivant, la tenue d'une assemblée exceptionnelle qui « accepte sa démission » et sursoit à son remplacement pour étudier la suppression éventuelle de ce titre et de l'inamovibilité de cette charge[8].
Comme quoi, lorque l'on récolte la tempête, on se repent trop tard, en pleine Terreur, d'avoir semé le vent !
Source : Wikipedia.
Pierre.
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