dans la "Cité de Dieu" a transmis une partie de l'oeuvre perdue de Varron : "Antiquitates romanarum", dans laquelle, entr'autres, il est question de la Terre-Mère, nommée aussi ailleurs Mater Matuta, et des éléments sur les divinités et les cultes romains.
Les dieux antiques ont eu une certaine postérité littéraire, poétique allégorique, tant au Moyen-Age que surtout à la Renaissance.
Le mot et la notion allégorique de "Terre-mère", ont été présents de tous temps. On les trouve, entre beaucoup d'exemples, sous la plume d'un encyclopédiste, de surcroît religieux et frère mineur, en langue romane du XIIIe siècle "... Et mains diverses bos frugs fa, per vertut de Dieu, lo Paire, dont hom la dit la terramaire": Elle donne beaucoup de bons fruits, par la vertu de Dieu le Père on l'appelle la Terre-mère.
Au premier chant de son œuvre majeure, Calendau, Frédéric Mistral invoque allégoriquement "l'Ame de mon Pays" et il ajoute en provençal : La terro-mairo, la naturo, nourris toujour sa pourtaduro.
La Terre-mère, la nature nourrit toujours ce qu'elle porte.
L'allégorisation de la Terre-mère n'est en aucune manière sa divinisation ni une forme de culte naturiste primitif.
Le respect de la Nature, Créature de Dieu, ne peut il être une forme de la Crainte de Dieu ? A qui seul revient le culte d'adoration.
Il serait utile, et peut-être urgent, qu'une réflexion philosophique et théologique vînt apporter un fondement réel -réaliste- et sensé et chrétien à ces notions qui dérivent lamentablement. Mais peut-être un tel ouvrage existe-t-il déjà ?
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