il n'est pas question de prélat. Ou alors vous ne connaissez pas les termes et vous n'avez pas manifestement lu le livre dont je parle.
Mon interlocuteur sait parfaitement de qui je veux parler, sait ce que je pense de sa personne et de ses travaux (vous, vous ne pouvez le savoir…) et je veux lui faire entendre que chacun de nous a su des choses ou supposé fortement certaines choses, sans avoir voulu/pu/dû prendre la croix et écrire au procureur de la république.
Quand on sait qu'un homme bat sa femme, nous n'allons pas de tout de suite le dénoncer ou nous en mêler. Tout cela est plus complexe. Un catholique n'est pas obligé de dénoncer aussi le mari qui trompe sa femme, à sa femme. Alors je ne vois pas pourquoi il faudrait s'ériger en inquisiteur des mœurs d'évêques américains depuis la France : que la justice des hommes et de l'Eglise (si ça lui dit…) passe avant. Est-ce à un avocat à qui je dois apprendre ce que sont les droits de la défense ?! Quand un prêtre est accusés à tort par son évêque, cela donne un suicide, une déprime, une dépression nerveuse, un sentiment profond de honte, des regards qui se détournent, des responsabilités enlevées, de sales rumeurs, etc.
Vous êtes avocat, j'ai un oncle bâtonnier, un beau-frère au barreau de Paris et son épouse, une belle-soeur procureur, un témoin de mariage avocat, et deux amis procureurs généraux en retraite, cela vous va-t-il ? Ce qui fait de moi un incompétent en droit, n'étant diplômé de rien. Je me contente de m'instruire à leur contact et tout procureur en France sait que la commission Sauvé est un leurre et que les évêques, en général, sont réputés pour s'y prendre comme des manches (je ne mets pas tout le monde dans le même panier). Le cardinal Barbarin, que je respecte infiniment et que j'aime beaucoup, devrait par exemple prendre des cours de diction et de maintien. Le quidam voit en lui une personne nonchalante à la Droopy qui s'assume, ce n'est pas terrible. Et ce jeudi matin, sur Europe 1, Martel de pouvoir dire tranquillement que Barbarin est homosexuel pratiquant etc etc.
Je lui rappelle qu'aucun évêque français n'est un maniaque de la pétition et ne traque ses confrères qui seraient tombés dans la Seconde Pornocratie (copyright LP). Soit il y a un micro-climat français protégé par l'absence d'argent et la disparition des séminaristes, soit nous sommes aveuglés ou trouillards. Martel ne peut être agréé aveuglément à coup de pseudo-entretiens et de rumeurs lancées contre le cardinal Tauran, le cardinal Burke. Si Tauran couchait avec un anglican à lui, alors Benoît XVI ne pouvait pas ne pas le savoir, comme le Secrétaire d'Etat, le cardinal Poupard et tutti quanti. Qu'on m'explique !!!! Ce n'est pas parce que Martel l'a écrit, que c'est vrai. Pendant qu'il y était, Martel aurait pu lancer des "faits" gratuitement contre Benoît XVI et le préfet de sa Maison. Martel règle ses comptes et a pour objet principal, non pas la purification de l'Eglise dans ses mœurs, mais sa destruction. Je ne suis pas pour le chutt-chutt, mais je ne suis pas dupe des billards à trois bandes. Les titres de La Croix de cette semaine au sujet de "Philippe Barbarin" disant aussi clairement dans quel état d'esprit sont ces journalistes. Comme disait les communistes, d'où parle Martel ?!
Dès lors, si ces évêques français savent des choses (à commencer par les accusations contre le nonce que je ne suis pas disposé à gober), ils s'en font les complices si j'ai bien suivi. Et comme le corps épiscopal ne connaît pas de frontières politiques, tout évêque qui ne signe pas une pétition internationale (mazette ! je ne garantis pas l'orthographe...) ou ne part pas en croisade urbi et orbi contre cette (supposée) SP (pour qu'elle existe, il faudrait qu'elle soit un système, encouragé par la tête et pratiqué par elle), est complice et même pire encore.
J'avais dit quelque part qu'il faudrait parler au pire de Troisième Pornocratie pour accorder une place sur le podium à Alexandre VI et sa famille en dépit de la brièveté de la période.
Ici certains manient le grotesque comme les Calvinistes maniaient le papiste.
Vous n'êtes pas obligé de me lire et XA est le maître des cérémonies jusqu'à plus ample information.
Je ne lis plus certains ici, et cela ne manque pas. Je lis en priorité précisément Luc Perrin, Nemo, XA (pas toujours non plus) et quelques autres.
Ici certaines sont obsédés par certains domaines au-dessous de la ceinture et traquent la déviance (homosexuelle ou autres). Un psychanalyste ou un simple prêtre pourrait dire que cette obsession dit quelque chose de l'imprécateur. Je tiens d'un des premiers théologiens de France qu'un évêque qui soutient autant sa déléguée préposée à la traque du clergé pédo-criminel (avéré ou fantasmé dans la tête de la déléguée) a lui-même des problèmes anciens à régler ou des gages à donner (à Libé ou à sa conscience, ou les deux).
Ne faites pas de moi un amoureux en puissance de la déléguée ou de l'évêque d'ici… Je ne fais pas dans l'ancien. Mais ceci après tout n'est peut-être qu'un déni de plus.
Comme disait Mitterrand, on ne se justifie qu'à son détriment, mais comme j'espère échanger avec des gens civilisés, et que Luc Perrin est de ceux-là… Lui, sait l'éventail de mes relations et mon degré d'honnêteté (scientifique et personnelle), vous, non, mais ce n'est pas grave du tout.
Puisqu'il est mort et qu'il ne pourra pas témoigner en faveur (allez vous dire !), LP sait que j'étais très lié et ami au P. Edmond Barbotin. J'ai regretté de n'avoir pas appris sa mort à temps. Il y a ceux ici qui ont croisé dans leur vie ce prêtre et l'ont lu (sur des sujets divers), et ceux qui ignoraient son nom jusqu'à ce matin. J'ai cité au hasard ce nom car il est celui d'un universitaire qui passa tant d'années à Strasbourg.
PS : fait et dit. Hier à la messe anticipée n'est-ce pas, pas un mot au sujet des militaires morts. Mon fils de six ans m'a dit en sortant de l'église qu'il avait prié pour eux, et moi donc ! Rien à la PU, rien dans l'homélie lors même que le prêtre est aumônier de militaires… Il y a même claquage de mains au cours de deux chants, dont la femme du "chantre" devant moi. J'étais au bord du vomissement et du meurtre. Et la dame et le sémaphore sont deux amis. Ils ont offert à boire au fond de la nef à la fin, nous avons décliné sous une fausse excuse pour conserver un peu d'amour propre.