Les apparitions d’Akita au Japon
Extrait de l'ouvrage de Guy Barrey "Publie ma Gloire", Editions Via Romana :
Les apparitions et les trois messages de la Vierge Marie à Akita1, dans la région de Yuzawadai, relevant du diocèse de Niigata, dans la partie septentrionale de l’île d’Honshu au Japon, se sont déroulées au Couvent de l’Institut séculier des Servantes de l’Eucharistie. Ces apparitions remontent à 1973, respectivement les 6 juillet, 3 août et 13 octobre de cette année, soit quelques mois après l’arrivée au couvent de Sœur Agnès Katsuko Sasagawa, alors âgée de 42 ans.
Les paroles de la Sainte Vierge ont retenti depuis la statue en bois représentant la Dame de tous les Peuples, copie réalisée par un sculpteur japonais à partir de l’image donnée par la Mère de Dieu à Amsterdam2.
Ces apparitions mariales ont été précédées le 12 juin 1973, par le fait qu’en entrant dans la Chapelle de la Communauté, Sœur Agnès vit « un rayonnement extraordinaire » provenant du Tabernacle ; les deux jours suivants, un phénomène semblable se reproduisit, dont elle ne parla qu’à sa Supérieure. Soeur Agnès reçut ensuite un Stigmate sanglant à la main gauche, qui disparut définitivement en septembre 1973.
Ces apparitions mariales et ces messages ont été accompagnés des faits suivants :
• la guérison miraculeuse de la voyante, Sœur Agnès Katsuko Sasagawa, guérie de sa surdité totale, une première fois à titre provisoire, une seconde fois à titre définitif, cette dernière fois le dimanche du mois de Marie 30 mai 1982, en la fête de la Pentecôte, au moment du Salut du Saint Sacrement ;
• l’animation de la statue représentant la Vierge, Dame de tous les Peuples, devenue resplendissante, comme vivante, avec une sudation importante le 29 septembre 1973, en la fête de saint Michel Archange, dégageant « une essence subtile dont on ne peut dire si elle tient de la rose, de la violette ou du lys » et surtout des larmes abondantes partant de ses yeux, 101 fois3 constatées et observées par de nombreux témoins, analysées en laboratoire comme étant de vraies larmes humaines4 ; ainsi à Akita, comme à La Salette, la Vierge Marie a pleuré, entre le 4 janvier 1975 et le 15 septembre 1981.
• plus encore, des stigmates ont été découvertes sur une des mains de la statue de la Vierge, stigmates en forme de croix, avec d’abondants saignements.
1 Terre de martyrs chrétiens sous l’ère Kan’ei (1624-1643).
2 Cf. ch Les apparitions de la Vierge Marie à Amsterdam 1945-1959.
3 L’ange qui apparut à Sœur Agnès lui dit à ce propos : « Il y a une signification au chiffre 101 des cent une lacrymations. Il signifie que le péché est entré dans le monde par une femme et que c’est aussi par une femme que le salut est venu dans le monde. Le zéro qui est entre les deux un signifie le Dieu éternel qui est depuis toute éternité pour l’éternité. Le premier un représente Eve et le dernier la Vierge Marie » (in Père Teiji Yasuda, Notre-Dame d’Akita, Les Larmes et le Message de Marie, Ed. du Parvis, 1987, p. 201.)
4 Il s’agit de l’expertise du 22 août 1981, révélant qu’il s’agissait bien de larmes humaines, groupe O, donc différent du groupe sanguin B de Sœur Agnès ; cette expertise permit d’écarter la thèse insensée de pouvoirs para-normaux attribués à la voyante.
Le caractère surnaturel relatif à cette série d’événements inexplicables relatifs à la statue de la Vierge qui se trouve dans le couvent de l’Institut des Servantes de l’Eucharistie à Yuzawadaï, Akita, a été reconnu par l’évêque de Niigata, Jean Shojiro Itô, le 22 avril 1984, de même que la vénération de la Sainte Mère d’Akita. En juin 1988 le cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, alors Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, fit connaître son jugement définitif sur les événements et les messages à Notre-Dame d'Akita, les considérant comme étant « fiables et dignes de foi ».
1er Message : Vendredi 6 Juillet 1973
« C'était déjà la nuit profonde quand, vers trois heures du matin...J’étais en train de prier. C'est alors que j'ai entendu une voix qui venait je ne sais d'où et qui me disait: « Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessures de Marie est beaucoup plus profonde et douloureuse que la tienne.
Allons prier ensemble à la chapelle. »
…
Pierre.