Lancement de l'ouvrage (85 euros), SAMEDI 30 NOVEMBRE 2019 de 16h à 18h30 dans la cathédrale

En présence de tous les auteurs du livre et du directeur de collection, Mgr Joseph Doré (qui avait résigné son siège de Strasbourg en 2006 pour raison de santé, cela fait donc treize ans).

Accueil par Mgr Jean-Christophe Lagleize, évêque de Metz

Présentation du livre par le Professeur Gérard Michaux, directeur scientifique de l'ouvrage (spécialiste du monachisme des XVIIe et XVIIIe siècles)

Et dédicace des auteurs.

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Il se trouve des évêques qui ont lancé leur volume, mais qui ont arrêté net, sans raison, leur publication.
Les règlements de compte se logent même dans ce genre de travail qui a a priori devrait réunir les personnes de tous les horizons compétents...

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J'ai hâte de lire la partie contemporaine, souvent une rédaction de commande par un prêtre ou un chanoine de l'Eglise locale, qui aligne les tout-va-bien post-conciliaire habituel… Les paroisses sont regroupées, la maîtrise n'existe plus, les séminaristes ne viennent plus à telle fête entourer l'évêque, la voilure est considérablement réduite… mais youpi !

C'est un morceau de choix pour qui sait lire, à condition de ne pas trop déprimer ou de ne pas exiger que les catholiques se regardent bien dans la glace pour partir d'un solide constat.

Je lis très peu de comptes rendus scientifiques de ces volumes pour lesquels il faut une loupe si l'on veut lire les notes. Les évêques dirigent la plupart du temps le volume sur leur cathédrale, de loin, mais c'est déjà ça. Ce ne sont pas des charlots qui rédigent.
Dans quelque temps, il faudra qu'un contemporanéiste se lance dans la lecture transversale des parties dédiées aux années d'après le concile, car il y aura souvent un même air de déjà lu et de phrases très pesées qui sentent bon les bureaux de l'évêché.

La célèbre chanson de Ray Ventura n'a jamais été aussi bien adaptée…

Il m'a été donné de lire le dossier (pas terrible) que Mgr Raffin avait présenté à l'Etat pour réaménager le chœur de sa cathédrale. Mgr, qui célèbre parfois à Kergonan, y allait avec le bulldozer et la dose d'iconoclasme que seul l'Etat put freiner, même en régime concordataire.
Un simple curé rouge aurait trouvé à peu près les mêmes justificatifs en signalant au maire qu'il a scié une table de communion et vendu un maître-autel illégalement.

J'ai failli prendre un coup de froid quand Mgr passa, en habit de son ordre, dans la librairie de Kergonan. J'ai incliné la tête sans m'approcher alors qu'il était en face de moi, par politesse, je me souviens encore du vent glacial que j'eus l'impression de recevoir en pleine face.

Comme un évêque aussi raide que lui pouvait-il être aussi hostile à la liturgie traditionnelle et aux "anciens" aménagements ?! J'ai connu des Dominicains à Dijon qui l'ont vu se rapprocher de l'ordre en fréquentant leur couvent à une époque où les frères défroquaient plutôt qu'ils n'entraient dans la province de France…

Comme certains évêques aiment la transparence à tout prix, je rappelle que sous Mgr Raffin l'argent brûlait les doigts et que, comme c'est surprenant !, ce fut un diocèse qui désigna un économe totalement incompétent (un de plus). On veut des sous, mais s'ils étaient bien gérés, ce serait rassurant pour tout le monde. Le tout fut assorti de deux morts troublantes et pesantes. En creusant bien, les Français savent aussi bien faire qu'à Rome et qu'aux Etats-Unis.
Quand je pense aux braves ou aux riches gens qui ont donné yeux fermés leurs deniers pour qu'ils soient détournés ou gaspiller ! Même remarque pour les prêtres qui ont légué leurs bibliothèques, aux catholiques qui ont payé le rachat après 1905 de tant de bâtiments et qui n'auront pas vu les brader pour renflouer les caisses…

article de presse

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