témoigna en trente secondes sur sa souffrance de 40 ans, avec sa petite écharpe.
Dans le sous-titre sous sa pomme : "victime" (et non déléguée épiscopale d'Orléans préposée ad hoc). Reductio ad victimum !
Je souffre, donc je suis.
C'est elle qui dit que tout presbyterim abrite de 5 à 10 % de prêtres criminels, et qu'il faut donc se débrouiller pour les trouver, coûte que coûte !
Et si je dis que dans les dames à lunettes, il y a toujours 2 % de mythomane et d'hystérique en vertu de mon propre doigt mouillé, puis-je être nommé délégué ministériel pour les signaler et les corriger ?!
A titre personnel, je n'aimerais pas passer à la télévision, sans parler du fait qu'on est enregistré dix minutes pour n'en retenir que trente secondes. D'autres doivent tirer un sentiment jouissif et narcissique d'intéresser encore d'autres personnes à un âge avancé, avant de boire un petit décaféiné pas trop fort et des petits LU dans une soucoupe multiusage pour les messes d'aumôneries, avec d'éminents journalistes de France Télévision.
"Allô ? Jeannine, oui, c'est moi, c'est Véro, je souffre, je passe à la télé ce soir sur la Deux, tu regarderas hein ? bon, je te laisse, Jacques m'a laissé un message, il faut quand même que je le rappelle sinon il va s'inquiéter. En union de prières, hein Jeannine !"
La Croix, naturellement, l'a interrogée encore cette semaine, car les journalistes ont un carnet d'adresse et auront toujours du goût pour les personnes qui couinent et vivent sur le tas.
La dame est encore dans La Croix de cette semaine ! Cela devient névrotique.
La Croix
En bon français, quand on ose dire que, nous, les victimes, avons un grand désir (ouh… la désir… allô Sigmund ?!) de dialogue (monologue ?) avec l'Eglise, entendez que cette dame parle hors de l'Eglise et réduit la Sainte Eglise à la seule hiérarchie épiscopale ! Vatican II lui passe au-dessus. Et pour quelqu'un qui doute perpétuellement, elle a les deux pieds dans l'Eglise, logeant, je crois, dans un presbytère, et ayant là de manière certaine un bureau chauffé à l'évêché ! Je voudrais bien savoir aussi si elle est suffisamment défrayée par le budget diocésain quand elle se déplace en voiture pour aller pleurer et traquer.
Elle est le sparadrap du Père Blaquart, qui l'a bien cherché(e) !
Pour être reconnue, l'écharpe (l'étole ?) grise accordée à la chevelure doit être signifiante comme l'est l'écharpe rouge en plein été de Christophe Barbier sur les plateaux.
Peut-on imaginer qu'un jour l'évêque lui retire sa délégation ? Je vois d'ici la crise de nerfs. Et si Mgr démissionne ou s'en va au Togo, est-ce que son successeur va lui maintenir sa délégation ?
Je souffre, je doute de ma foi - comme elle a souvent déclaré pour montrer qu'elle réfléchit ou lit Pascal -, donc je suis une Mère de l'Eglise autorisée à traquer les prêtres délinquants et ceux qui le sont sans l'être. Désolé, ce n'est pas son travail et ce n'est pas de sa compétence. Un jeune prêtre suicidé dans le diocèse, c'est une mort de trop. J'aurais voulu qu'un média courage l'interroge là-dessus, pour la mettre dans ses retranchements. Mais ses fiches de magazines féminins lui auraient conseillé de parler de faille, de faiblesse psychologiques…
Il est assuré qu'une famille musulmane loge au presbytère de Beaugency, puisqu'on n'a pas trouvé de famille catholique sans le sou, française ou portugaise, ou même clandestine… Il faut encourager la préférence à l'Autre et donner des gages aux vieux de la vieille qui militent au Secours catholique, au MRJC, etc.
Petite digression, mais pas tant que cela, pour montrer que certains dans l'Eglise ont des goûts de riches et ne méritent pas mon denier :
Quand nous avons voulu donner au secours dit catholique des habits venant de nous et de nos enfants, il faut d'abord se déplacer jusqu'à Orléans à des horaires contraints et non bénéficier d'un dépôt chez la déléguée paroissiale dudit Secours. Et d'un. Puis ces gens ont osé nous dire que des pijamas et des pulls n'étaient plus à la mode (nous donnions des pijamas d'enfants soignés, lavés, repassés vieux de dix ans, hérités de cousins et mes propres pijamas, donc de 40 ans, en parfait état !). Bref, il y a donc des gens très riches au Secours catholique, car il faut de surcroît correspondre à je ne sais quelle mode ! Il faut savoir s'il y a urgence ou pas. Et quand je vois les gens qui font la queue le lundi devant le secours catholique près de l'église St-Vincent, je vois trois quarts de femmes voilées. Il faudra donc peut-être donner nos toges noires plutôt que des habits occidentaux, bientôt.
En Syrie, nos frères chrétiens seraient très heureux d'avoir ce que nous-mêmes portons de démodé selon les critères minables du minable secours catholique. Nos serviettes de bain ont parfois plus de dix ans, et nous les utilisons. Le secours catholique n'en veut pas non plus. Que tous ces gens à côté de la plaque et qui n'ont rien dans la cervelle dégagent ! Les habits qui nous ont été retoqués dorment dans cartons, c'est très malin. Pas question de les apporter au secours populaire communiste ou pour enrichir des trafiquants d'habits.
Dans les paroisses, il devrait y avoir des dépôts destinés aux gens dans le besoin dans la paroisse. Je crois que les gens de gauche qui grenouillent là-dedans militent d'abord pour leurs belles âmes, avant d'agir de manière efficace.
Isabelle de Gaul* a rédigé tout un bouquin pour dire en filigrane, sans s'en rendre compte, que cette belle âme qui savait tout sur un prêtre criminel, sans jamais le dénoncer à qui de droit. Mais c'était une manière de s'introduire dans le débat et de montrer sa belle âme.
Sur son blog, elle ose parler d'"argent de la souffrance". Faut oser le rapprochement. L'Eglise de France va devoir aligner les millions comme aux Etats-Unis, sans en avoir les moyens, parce que 15 000 euros la souffrance, c'est peu, même en y ajoutant une année gratuite à La Croix et Prions en Eglise. On va rire jaune.
Donnez, do-o-on-nez (sur l'air d'Enrico Macias), donnez, donnez-moi au denier de l'Eglise, Dieu vous le rendra !...
Les finances des diocèses couleront encore plus quand les vieux qui ont l'habitude de demander des messes disparaîtront progressivement, quand les gens ne passeront plus par l'Eglise à leur dernière heure (je trouve certains catholiques bien braves et bien bêtes que de régler une forte somme pour un enterrement encadré par des civils, quelques grammes d'encens et une messe qui sera dite aux calendes grecques en l'absence de la famille).
Puisque la messe n'est pas si importante que cela, à quoi bon demander des messes, offrir des messes pour les âmes de nos morts ou pour telle intention, entendre une litanie des intentions de prières débitée par quelqu'un à la prière universelle alors que ce n'est pas du tout le lieu pour cela ?!!!!