Le mariage d'amour est une réalité relativement récente, il ne s'est vraiment répandu qu'à partir du XIXème siècle, le siècle du romantisme.
L'idée d'accorder aux parents le droit d'influencer un mariage à partir d'un jugement purement rationnel de compatibilité, n'est pas si idiot que cela.
Qui connaît mieux les qualités, les défauts et les besoins d'un enfant que ses parents ?
Qui désire le bonheur d'un enfant plus que ses parents ?
Mettez ces deux données ensemble et vous concluerez que personne ne se trouve mieux à même que les parents, d'orienter un enfant vers une union qui offre le maximum de chance de succès.
Quelqu'un a dit : L'amour commence quand on cesse d'être amoureux. Je trouve cela assez bien vu. Le problème c'est qu'aujourd'hui on considère qu'aimer, c'est éprouver un frisson entre la 2ème et 3ème côte. S'il n'y a pas ou plus de frisson, c'est qu'on n'aime pas ou qu'on n'aime plus, et alors, même si l'on est mariés, on se sépare. Non, l'amour est avant tout un acte de la volonté, c'est vouloir, pour un bien supérieur, le bien d'une personne. L'élément important dans l'amour c'est ce "bien supérieur" que l'on doit chercher à préserver et c'est là qu'apparaît le primat de la raison qui nous conduit à discerner et à estimer ce bien supérieur. D'où la validité de cette notion de mariage de raison.
En conclusion je dirais qu'un mariage qui n'est pas au moins en partie un mariage de raison, qui n'est que passionnel, ou pire encore qui ne résulte que d'une attirance physique, n'a aucune chance de résister aux difficultés de la vie.
Ceci dit, c'est cette même raison qui nous dit qu'un minimum d'attraction réciproque est aussi une exigence rationnelle.
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