Voici une traduction d'un article de Life Site News:

Mgr Viganò exhorte le pape à répondre personnellement à une affirmation selon laquelle il ne croit pas en la divinité du Christ

10/10/2019

''Après la deuxième tentative du Vatican de nier les affirmations du journaliste italien athée, Eugenio Scalfari, selon lesquelles le pape François lui aurait dit qu’il ne croyait pas en la divinité du Christ, l’archevêque Carlo Maria Viganò exhorte le pape à donner lui-même une «réponse claire».

Dans des commentaires adressés à LifeSiteNews après la conférence de presse du synode de jeudi et le démenti de la plainte de Scalfari, Mgr Carlo Maria Viganò a déclaré: «Que votre" oui "soit" oui "et que votre" non "soit" non. "

"Pourquoi le pape n’utilise-t-il pas le langage des gens simples alors qu’il invite des gens à créer le chaos, la confusion et la division? Est-ce la mission du pape?

À la fin de la réunion du synode de jeudi, le préfet du dicastère du Vatican pour les communications, Paolo Ruffini, a insisté sur le fait que le pape "n'a jamais dit ce que Scalfari avait écrit".

«Ce qui a été rapporté entre guillemets ainsi que la reconstruction et l'interprétation gratuites de M. Scalfari - la conversation remonte à plus de deux ans - ne peuvent pas être considérés comme un compte rendu fidèle de ce que le pape a dit et [ce qu'il a dit] peut être au contraire trouvé dans tout son magistère et celui de l'Église sur Jésus, vrai Dieu et vrai Homme », a déclaré Ruffini.

LifeSite a demandé à Mgr Viganò: «En quoi la nouvelle clarification de Ruffini est-elle insuffisante, étant donné qu'il a explicitement qualifié Jésus de« vrai Dieu et vrai homme »?

«Dans le sens où les chrétiens attendent une réponse claire du pape lui-même. La chose est trop importante. Cela est essentiel: oui, je crois que le Christ est le Fils de Dieu fait homme, l'unique Sauveur et Seigneur », a répondu l'archevêque Viganò.

"Tous les chrétiens attendent de lui cette clarification, pas celle des autres, et en vertu de leur baptême, ils ont le droit d'obtenir cette réponse."

Alors que la clarification supplémentaire apportée par Ruffini est largement considérée comme un pas dans la bonne direction, le clergé de haut rang et les catholiques ordinaires se posent la même question: pourquoi faut-il plus de deux essais et plus de vingt-quatre heures pour clarifier une question de vérité aussi centrale dans la foi chrétienne que la divinité de Jésus-Christ? Et pourquoi le pape François, qui a accordé plusieurs interviews à Scalfari au fil des ans, ne confirme-t-il pas ses frères dans la foi et ne prend-il pas ses distances avec un homme qui sème la confusion?

Un prêtre à Rome a souligné que la confusion engendrée par Scalfari, qui compte parmi les intervieweurs préférés du pape, est aggravée par le «Document sur la fraternité humaine» que le pape François a signé en février avec le grand imam Ahmad el-Tayebin, qui stipule: "Le pluralisme et la diversité des religions, la couleur, le sexe, la race et la langue sont voulus par Dieu dans sa sagesse."

Il a fait valoir que si le pape déclare que toutes les religions sont voulues de Dieu de la même manière que le sexe, la race ou la couleur, les catholiques commenceront à remettre en question la vérité révélée divinement que Jésus-Christ est la deuxième personne de la Très Sainte Trinité, le Verbe Incarné et le seul Sauveur du monde.

Le père Thomas Weinandy, prêtre capucin et universitaire américain, s'est fait l'écho de ce point de vue dans un article récent paru dans The Catholic Thing intitulé «Le pape François et le schisme». Il a affirmé que «la déclaration d'Abou Dhabi contredit directement la volonté du Père et sape ainsi la primauté de Jésus-Christ, son Fils, en tant que Seigneur définitif et Sauveur universel »."

Le pape François a accordé plusieurs interviews à Scalfari, âgé de 95 ans (et qui n'utilise pas de magnétophone), depuis le début de son pontificat, avec des effets similaires et prévisibles. En mars 2018, Scalfari a affirmé que le pape lui avait dit que l'enfer n'existait pas. La Repubblica, un quotidien italien fondé par Scalfari, a affirmé que François lui avait dit que les âmes de ceux qui n'allaient pas au paradis étaient anéanties. L'annihilation est une hérésie selon l'Église catholique.

À l'époque, le Vatican avait contesté cette affirmation, affirmant que le pape croyait que l'enfer existait et qu'aucune citation de l'article ne devait être considérée comme une transcription fidèle des paroles du Saint-Père.''

Source

C'est la 3e intervention de Mgr Viganò depuis le début du synode amazonien après celle-ci (06 oct) et celle-là (07 oct).

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