Extrait de ce qui est en ligne, mais il faut payer pour voir la suite, aussi lamentable que le début.

La revue jésuite est convoquée pour expliquer, comme tout le monde s'en est aperçu, que la messe de Paul VI (ce sont eux qui parlent !) a été bien trop re-sacralisée (sic) ces derniers temps !!!!!!

Et puis un sociologue pour faire scientifique, alors que c'est une science fort discutable, surtout quand elle parle de religion… M. Schlegel est paraît-il prêtre...

Le titre dit tout :
« À la messe, le rôle passif des fidèles conduit à la désaffection ».

Le rôle passif ?!!!!!

Je ne vois que des personnes agitées, qui parlent à tout moment, qui ne permettent jamais de silence si le prêtre ne l'impose pas, etc.

Ils sont totalement fous et tous se déchaînent en ce moment, et sous ce pontificat.

Aurait-il osé cela sous Benoît XVI ?

Et de surcroît, c'est totalement faux. S'ils croient à leur sauce, c'est une preuve supplémentaire qu'ils sont totalement pervertis.

Il faut peut-être que les fidèles lisent le canon ou fassent l'homélie, si possible des femmes, si possible des gens qui ne sont pas catholiques.

Ecoutez, que l'Eglise prenne une bonne claque, parce que la folie souffle un peu partout en ce moment.

Il m'arrive d'être fatigué en sortant de la messe de St-Pie V tant le corps bouge et tant nous devons… participer par la voix et les paroles ! Quand on ose dire que le fidèle est lui aussi passif dans ce rite…

Et

La Croix : Dans votre article publié dans la revue Études, vous décrivez une « resacralisation » de la liturgie qui conduit de plus en plus de catholiques à abandonner la pratique dominicale  ; ce serait alors des causes internes et non plus seulement les raisons extérieures telles que la sécularisation ou les activités de détente du dimanche ?
Jean-Louis Schlegel : Depuis plusieurs années, des fidèles me confient qu’ils « s’ennuient » à la messe. Ce sentiment conduit souvent à la désaffection de ce rendez-vous pourtant essentiel dans la vie d’un croyant. Je crois qu’en effet que nous assistons à une sacralisation de la messe de Paul VI, qui creuse la distance […]

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Je vais faire du prêtre-sociologue : "depuis plusieurs années, des fidèles me confient qu'ils s'emm… à voir ces prêtres qui n'y croient plus et ces gens qui s'agitent et bavassent à la messe. Et ces remarques me viennent aussi d'enfants très silencieux".

Aucun doute : si les gens ne lisent ni La Croix ni les Etudes, c'est pour garder la foi et ne pas perdre de temps.

Après ce genre d'entretien, quelle est la prochaine étape la semaine prochaine ?

Le Saint-Père habillé en clergyman puis en péquin ? Après tout, ces habits sont datés et n'ont pas toujours été ainsi. Si je pouvais sonder les reins de certains évêques français pour me rassurer sur le fait qu'ils sont eux-aussi très inquiets du tour que tout cela prend… Je me mets à la place des séminaristes sérieux. On se croirait en 1789 dans la Sainte Eglise, et on trouvera bien des cardinaux et des évêques pour faire leur nuit du 4 août. Pour ceux qui ont lu la biographie des Borgia par Ivan Cloulas, nous allons finir par croire qu'Alexandre VI était un saint homme fort estimable par rapport à certains dignitaires et autres prêtres sociologues.

La Croix

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