Le prénom, écrit à l'espagnole, Borja existe bel et bien, même s'il est plutôt rare.
Un exemple récent de porteur est un jeune joueur professionnel de football, Borja Iglesias. Le nom n'est donc pas désuet, et la légende noire dont on accable l'illustre maison aragonaise, et que vous évoquiez, ne semble pas avoir eu des effets négatifs.
Sa fête est le 10 octobre, d'après saint François de Borja y Aragón, quatrième duc de Gandía, premier marquis de Lombay, Grand d'Espagne et vice-roi de Catalogne, qui, jeune veuf, devint jésuite et céda ses titres à son fils Carlos en 1550. Il est canonisé en 1671.
La dignité de duc de Gandía, éteinte en primogéniture mâle, est incorporée au XVIIIe s. à celle des comtes-ducs de Benavente, et plus tard à celle des ducs d'Osuna.
Depuis le décès de la légendaire duchesse en 2015, à l'âge de 90 ans, ces titres (dont dix grandesses d'Espagne, ce n'est pas rien) doivent passer à sa fille du même prénom (en Espagne certains titres peuvent s'hériter en ligne féminine).
Cette dame est depuis 2016 la dix-septième duchesse d'Osuna, vingtième duchesse de Gandía (titre qu'elle a cédé à sa fille aînée) et marquise de Lombay, et dix-huitième comtesse-duchesse de Benavente, entre autres, dignités assorties d'un patrimoine, notamment culturel et artistique, inestimable.
Saint Borja est aussi le patron de la noblesse espagnole. Prions-le pour que ceux que la Providence a ainsi élevés puissent demeurer ou redevenir à la hauteur de leurs responsabilités morales, sociales et historiques.
Enfin, Bailón, de saint Pascal Baylón, est un autre exemple de prénom masculin, surtout aux Amériques.
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