Malgré la révérence que j'ai pour le Saint-Père, j'ai l'impression que François s'égare un peu lui-même quand il crie au loup. Il hurle au fascisme alors qu'il était lui-même proche de cette idéologie. Le jeune Bergoglio s'était revendiqué du péronisme. Et il n'a jamais contredit son attachement à la mémoire de Juan Peron. Or, le projet justicialiste de ce président n'était finalement qu'un socialisme national, quelque part entre Primo de Rivera et Mussolini, le bras levé en moins. Si au moins le petit Georges-Marie avait embrassé l’internationalisme communiste...
On a vu le résultat en Argentine: économie ruinée, dictature, repaire de nazis, humiliation militaire par une bien regrettée dame de fer et finalement effondrement partiel d'un des pays pourtant les plus prospères au sortir de 1945. Ah! elle est belle la leçon! Elle est jolie la morale qui ne fonctionne qu'avec l'argent des autres.
La culture papale de la mauvaise conscience tient plus de la fuite en avant face à un passé qui ne passe pas. Ce n'est pas d'Eva H. dont le Pape devrait se poser des questions mais d'Eva P.
Mais pour tout un chacun qui regarde bien: c'est l'hôpital qui se fout de la charité! L'Italie est en grande difficulté financière et économique. Elle ne fait plus d'enfants, car elle ne croit plus en son avenir ou n'en a plus les moyens. Elle supporte un flot incessant d'envahisseurs aux intentions plus ou moins pacifiques mais qu'elle ne sait pas comment accueillir décemment. Elle doit se farcir des sermons de puissances qui ont provoqué ces tribulations. Et en plus, elle doit dire merci!
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