Et moins "ils" (la famille) sont pratiquants, plus ils sont exigeants.

Et cela se comprend : ils n'ont plus qu'une idée extrêment floue de ce qu'est une cérémonie à l'église, du sens que cela peut avoir.
Ils se présentent comme "croyants non-pratiquants", mais j'en viens à me demander s'ils sont réellement croyants, s'ils ont encore un minimum de Foi.

Prier Dieu (!), et en plus pour un défunt, on a l'impression que cela leur paraît totalement absurde. Tout au plus une manière poétique de s'exprimer.
Du coup, la cérémonie a du sens uniquement si c'est une petite réunion entre amis pour évoquer des souvenirs et réciter des poésies, et écouter ses chanteurs préférés.

Et le pauvre prêtre a droit à une crise de nerfs au motif qu'il refuse de passer du Richard Anthony ou je ne sais quel chanteur qui fut à la mode.
"Si c'est comme ça, ce n'est pas la peine de faire cette cérémonie à l'église !..." (exemple vécu)
"Ah bravo, bel exemple d'ouverture !... Je pensais que l'Eglise mgrblblm l'ouverture !... Alors que le prêtre qui a enterré mon beau-frère avait accepté un disque de Brassens !..."

Et un cas : la fille du défunt s'est mariée à l'église il y a 30 ans - et aucune pratique religieuse depuis. Quel est l'intérêt de se marier à l'église si on est décidé à ne pas pratiquer ?

Et quels arguments utiliser pour convaincre les personnes présentes à un enterrement qu'ils pourraient réfléchir à cette question, et reprendre une pratique religieuse ?...

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