“Les fils des ténèbres, nous dit le Christ, sont plus avisés que les fils de lumière”.
Je sais bien que les ennemis de l’Église ont plusieurs fois pris leurs désirs pour des réalités, et qu’ils ont un temps espéré, chaque fois à tort, que tel Vicaire du Christ collaborerait à leurs noirs desseins. Mais justement : dans le cas d’un Pie IX ou d’un Pie XII par exemple, ils sont revenus de leurs illusions, et à leurs louanges intéressées ont succédé autant de calomnies, qui durent encore...
Alors que le pauvre Clément XIV restait toujours à leurs yeux, des dizaines d’années après sa mort, “un très grand pape”. Rappelons-nous l’éloge funèbre que lui faisait le haut maçon Nubius :
“Ganganelli se livra pieds et poings liés aux ministres des Bourbons qui lui faisaient peur, aux incrédules qui célébraient sa tolérance, et Ganganelli est devenu un très-grand pape. C’est à peu près dans ces conditions qu’il nous en faudrait un, si c’est encore possible.”¹
Et qu’avait donc fait le pape Clément XIV pour mériter une telle reconnaissance de la franc-maçonnerie ? Simplement accorder aux Bourbons la suppression de l’ordre des Jésuites…
V.
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¹ Cité par Jacques Crétineau-Joly dans
L’Église Romaine face à la Révolution, tome II, éd. du Cercle de la Renaissance Française, p. 85.
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