Déjà, l'Eglise déconseille d'épouser une personne non catholique :
la preuve en est qu'il faut une dispense de l'Evêque.
Le but de cette dispense n'est pas le plaisir de mettre un coup de tampon sur un papier, mais bien d'attirer l'attention de l'intéressé sur le fait que cette situation peut souvent être une cause de difficulté.
Le cas s'est produit au début du christianisme, lorsqu'un des conjoints se convertissait, tandis que l'autre était et restait païen.
C'est l'origine du privilège paulin : si le païen accepte de vivre en paix, il ne faut pas briser le ménage ; dans le cas inverse, cela peut s'envisager.
Par ailleurs, dans le cas que vous évoquez, il faut que le futur/récemment baptisé soit très, très bien formé : essayer de convertir quelqu'un qui est plus compétent que soit, c'est voué à l'échec.
Dans la Lettre de St Pierre, ce dernier dit que les femmes doivent convertir leur mari "sans bruit de paroles", c'est à dire par leur exemple de la pratique des diverses vertus : et le mari, bien obligé de voir leurs vertus, sera amené à être bien disposé envers le christianisme.
Mais si ce cas vous concerne vous directement, je vous conseille de traiter vos problèmes personnels, non pas sur un forum à la vue de tous, et au risque de recevoir des réponses farfelues ou dangereuses, mais en tête à tête avec un bon prêtre.
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