Vous ne croyez pas que cette question est au centre de l'offensive de la culture de mort dans l'Eglise et la Cité ? Ouvrez vos oreilles, on n'entend parler que de cela dans les médias, les universités, les parlements, les séminaires... Ce refus de l'ordre naturel (avec la mentalité contraceptive qui lui est liée) est la matrice de toutes les abominations dont nous sommes les témoins, à commencer par l'idéologie du genre.

Ce qui est ironique c'est qu'après avoir été la matrice de la théorie du genre, l'homosexualité se trouve remise en cause par cette même théorie. Un homme homosexuel qui refuse par principe d'avoir des relations avec un homme transgenre (donc une femme) devient suspect de transphobie. Un nouvel exemple de la révolution qui finit par dévorer ses propres enfants...

Pour revenir au finochio, c'est un légume qui se caractérise par sa vertu odoriférante, notamment lorsqu'il est grillé. En des temps très différents du nôtre où l'abomination de ce crime qui "crie vengeance vers le ciel" n'était pas sous-estimée, le fenouil était utilisé pour atténuer l'odeur que produisaient les corps des sodomites en se consummant sur les bûchers : ab illo benedicaris, in cujus honorem cremaberis.

Il ne s'agit pas, évidemment, de militer pour un retour à ces mesures prophylactiques, mais de retrouver la sainte horreur d'un vice qui dégoûtent les démons eux-mêmes. Je ne sais ce qu'il en est pour vous, mais moi, je me surprends à considérer avec une certaine indifférence des pratiques qui dans mon adolescence étaient stigmatisées. Dans les années 70, se faire traiter de "pédé" à l'école ou au lycée, c'était une des pires insultes. Aujourd'hui, c'est presque un honneur.

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