Le premier point de cet immonde dégueulis - veuillez m'excuser, je ne trouve d'autre terme - est :
il appartient à la dignité de tout être humain de renoncer à un traitement jugé inutile
Vous avez bien lu.
Il appartient à la dignité de l'homme de renoncer à un traitement jugé inutile.C'est le premier point de la déclaration.
Le plus important.
Le
seul point qui est reconnu
sans réserve.
Pour les autres, nous
croyons, nous
voudrions, nous
voulons (attention, ça s'emballe), nous
exprimons, nous
affirmons (houlà ! quelle prise de position radicale ! - heureusement, c'est pour expliquer que
la vie humaine est bien plus que la vie corporelle, ce qui ne veut strictement rien dire - ou pour le moins peut être dit par n'importe qui et sur n'importe quel sujet), nous
exprimons, nous
redisons, nous
souhaitons...
Mais non. Ce qui est important, et reconnu sans réserve, c'est que la dignité de l'homme est de renoncer à un traitement jugé (par qui ?) inutile.
Et cela est proclamé par le successeur de St Rémi...
Merci, Monseigneur ! Vous m'avez convaincu.
J'étais jusqu'à maintenant parfois un peu mal à l'aise à propos de Vincent Lambert, trouvant que "ses" partisans pouvaient avoir tendance à absolutiser un cas délicat.
Mais je me rends compte qu'ils avaient raison.
Puisque votre seule réponse (ou en tout cas la seule que vous affirmez
sans réserve) est qu'il appartient à la dignité de l'homme d'être débranché...