Deux points : le contenu de la formule des directives et le choix de la personne dite "de confiance"


A = =

Il y a, dans l'opinion publique, et en sous-entendu répandu, sensible dans le "formulaire" des "directives anticipées" une idée d'aller positivement vers le refus de vivre sosu une forme grabataire ou handicapée.

Renverser cette tendance :

1 - Il n'y a pas à être "dans les formes, ""conforme" à un "formulaire" qui serait plus officiel ou plus validement légal que la parole libre du rédacteur.

2 - Il y a lieu de rédiger positivement : "Je veux continuer à vivre jusqu'au bout ce que j'ai à vivre, incluant les jours de souffrances et d'épreuves. Je veux dire que je choisis cela, et demeure volontairement en vie jusqu'à ma mort naturelle."


B = = Vosu avez dit "confiance" ?

Ce n'est pas quand on est en crise vitale grave qu'on peut décider, choisir parmi ses proches, qui sera "de confiance".

Plusieurs cas ont eu lieu autour de nous : c'est à l'entrée dans l'ambulance qu'on fait signer un papier, à la personne qui est là à ce moment-là. Comment voulez-vous que quelqu'un, dans la douleur, et souvent la panique d'une malaise vital, refuse à un de ses enfants ou enfant, ou frère/soeur, présent à cet instant la "confiance" ? C'est trop tard...
Combien de cas ensuite où le reste des proches est coincé, car l'équipe médicale trouve très commode de n'avoir qu'un interlocuteur à qui transmettre les questions. Comment remettre en cause ce qui semble un choix de son parent malade ? Comment lui infliger la douleur d'afficher une mésentente au sein de la famille ?

Donc, choisir, en connaissance de cause, d'option morale et de style de vie "sa" vraie personne de confiance, puisque cette disposition est officielle, et que les hôpitaux la présentent comme une formalité usuelle et normale, mais quasiment comme une obligation légale.

Et il y a un écart entre "confiance", "référente" et "tuteur". Mais n'avez-vous pas connu de familles ou la personne de confiance bloque de fait les renseignements reçus, et canalise de fait les décisions en excluant du dialogue de soins les autres proches du malade ?





Le paragraphe "directives anticipées" peut-il être inclus dans le testament ?

Je pose ces trois questions aux juristes et à ceux qui pourront aider à mettre au clair, et à rédiger dans le droit divin ce papier à porter sur soi, à déposer en lieu sûr, et à copier pour ses proches.

D'avance, je remercie des avis qui seront donnés.
Avec mes bonnes salutations

Glycéra


Qui se décide -enfin- à rédiger ses choix ...

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