sexuels, financiers et doctrinalo-pastoraux sont, à mon sens, un révélateur de la Seconde Pornocratie.
Tant Mgr Vigano que Frédéric Martel, et d'autres, amènent à s'interroger plus en amont au sujet de la putréfaction très répandue dont les vapeurs nauséabondes s'exhalent de plus en plus un peu partout : USA, Chili, Argentine, Brésil, Honduras, Allemagne, Autriche, Inde, Société de Jésus, Ordre dominicain ... jusqu'à la Curie romaine.
Nous en arrivons à un cancer généralisé avec des métastases un peu partout, plus ou moins grosses selon les pays et les familles religieuses.
Le très petit nombre des Vigano, Strickland, Burke, Mueller, Brandmüller, Schneider etc., il y en a quand même quelques uns et le Professeur de Mattei pour les laïcs notamment, montre que nous - moi le premier - avons été aveuglés par la "restauration" apparente qui a eu lieu de 1974 à 2013.
Nous avions vu cela comme un tremplin, pas comme une ligne d'arrivée, mais rappelez-vous combien de posts ici croyaient en une "solution biologique" : les néo-modernistes du néo-catholicisme contemporain allaient se rétrécir et quasi disparaître, c'était une question de temps.
Cette analyse a imprégné quantité d'articles et de livres et de colloques universitaires (souvent pour s'en plaindre et se lamenter de cette évolution).
Ce que le pontificat bergoglien met sous les projecteurs crûment et de plus en plus, c'est que cette "restauration" était plus du Potemkine qu'autre chose. En Occident et en Amérique latine, derrière le décor wojtylien-ratzinguérien, les forces du néo-catholicisme dominaient en particulier grâce à des caméléons. Prélats habillés en Wojtyla à Rome mais en fait Rahnériens-Kaspérites-Martiniens une fois rhabillés en clergyman à domicile.
On ne peut comprendre le conclave de 2013 sans cela. Le pontificat raté de Benoît XVI montrait déjà les signes de la catastrophe : incapacité à décider, incapacité totale à choisir des hommes (et femmes) qui soutiennent l'herméneutique de réforme dans la continuité que prônait pourtant le pape, impuissance totale vis-à-vis des institutions académiques "catholiques" et des congrégations religieuses parties en vrille (ex. les religieuses américaines), impuissance à purger les séminaires des prédateurs sexuels et doctrinaux, capitulation sur la liturgie ordinaire.
Relu à travers François, le pontificat de Benoît XVI n'est plus le nouvel étage de la fusée lancée depuis 1974 mais une capsule qui retombe avant d'imploser en 2013 et depuis.
Dessous le vernis de la "génération Jean Paul II", la corruption profonde au sein de la Hiérarchie en particulier n'a cessé de se développer.
C'est bien pour cela que la spirale de décadence qui fait de plus en plus du catholicisme un anglicanisme/épiscopalisme doté d'un pape et de cardinaux n'est pas prête à s'arrêter. Le pontificat de François est inséparable de l'échec profond des papes Jean Paul II et Benoît XVI qui ont laissé les cellules malignes grandir et parfois se sont appuyés sur elles (qui a fait la carrière de McCarrick, celle de Schönborn, celle de Marx, celle de Danneels, celle de Martini, celle de Paglia, de Coccopalmerio, de Maradiaga etc.).
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