François est allergique à toute démonstrations de respect. Dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Die Zeit, il l'avait reconnu : « Quand je suis idéalisé, je me sens agressé ».
Lorsque j'ai lu pour la première fois cette citation, j'étais consterné ; je crois avoir écrit un post sur le FC dans lequel je disais que François était incapable de distinguer l'homme de la fonction ; le pécheur qu'il était et que nous sommes tous, de la fonction qu'il a revêtue, qu'il incarne, sans pour autant se confondre avec elle. J'ai même insinué que cette attitude manifestait une forme d'orgueil puisque la vraie humilité réside, entre autre, dans la capacité à accepter le poids d'une fonction qui nous dépasse, sans pour autant nous identifier à elle.
Avec le recul, j'ai compris que l'allergie de François aux formes de respect est moins enracinée dans une réalité idéologique, spirituelle, que psychologique. Je crois vraiment que son problème est d'ordre phobique et qu'il faut être indulgent à cet égard.
J'espère aussi que ses interlocuteurs, notamment ceux de sensibilité traditionnelle, sauront mettre à profit cet aspect de sa personnalité quand ils l'approchent. Avec François, la meilleure captatio benevolentiae n'est pas de s'agenouiller devant lui et de lui baiser l'anneau, mais plutôt de lui tendre une main et de poser l'autre sur son épaule en l'interpellant d'un chaleureux ¿Hola, qué tal Francisco?
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