J’étais en classe de Huitième lorsque j’ai perdu ma mère, au mois de janvier 1977.

Fatalement est venue au cours de l’année la première fête des mères en l’absence de la mienne. La question s’est posée à l’école de savoir comment gérer ce potentiel moment pénible. Je ne dirais pas que je l’ai mal vécu, il s’imposait à moi quoi qu’il en soit. Je me rappelle que notre institutrice m’avait fait réaliser trois cadeaux au lieu d’un, cadeaux destinés à mes soeurs aînées. C’était en soi une bonne idée, qui ne changeait rien à l’affaire.

Je ne sais pas pourquoi, mais cette sur-réaction me fait me remémorer cette anecdote. Le fait est que ces séminaristes sont décédés accidentellement en montagne. C’est un fait accidentel en soi. Il est donc tout à fait stupide de penser que le seul fait de montrer un prêtre habillé en soutane dans la neige puisse blesser l’entourage des défunts. C’est même les prendre pour des « enfants », m’est avis.

XA

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