Vos mots me paraissent très justes sur la logique de culpabilisation tant utilisée par les idéologies post-chrétiennes qui est sans doute l'antithèse du regard chrétien sur le pécheur et le péché.

Des propos du pape, je n'ai lu que ce qu'en rapportait Miserere. Je n'y vois pas a priori de culpabilisation malsaine, mais d'avantage un encouragement pour chacun à prendre conscience de la portée de ses actes sur l'environnement, c'est-à-dire le cadre que Dieu à donné à l'humanité pour s'y épanouir. Il est question de la confession, mais la confession est-elle un lieu d'humiliation ou plutôt de progression vers la perfection évangélique ?

Il n'en reste pas moins que nous n'avons pas tous la même responsabilité sur ce terrain. Même s'il est beau d'inciter chacun à faire attention, on ne peut pas mettre sur le même pied un homme d'Etat qui doit définir les orientations énergétiques industrielles et commerciales de son pays et le citoyen ordinaire d'un pays développé dont l' "impact écologique" se résume finalement à mener la vie que la société de consommation actuelle a voulu qu'il mène.

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