Mon attention fut prise par un documentaire sur les poissons rouges dans le bénitier:histoires de curés socialistes Bretons dans le pays de mes pères.
Enfin, voici ma traduction "améliorée" après l'avoir soumis à gougueule:
En 1793, année de la grande révolution, lorsque toutes les églises de France étaient fermées par ordre de la Convention, un petit village breton a refusé d'obéir au décret pris par le gouvernement et, chaque dimanche une messe était offerte comme d'habitude en présence d'une nombreuse congrégation.
Après que plusieurs semaines se soient passées, les pieux Bretons ont commencé à penser qu'ils ne seraient pas inquiétés, lorsqu'un officier, accompagné de gendarmes, est arrivé sur les lieux. Fort de ses pouvoirs, il ordonna la fermeture de l'église et se serait emparé du curé si le bon prêtre, prévenu à temps, n’avait pas réussi à s'échapper.
De bonne heure, le lendemain matin – qui était un dimanche - l'officier, à sa grande surprise, entendit les cloches sonner pour la messe. Montant à cheval, il descendit avec ses hommes dans la rue du village et s’arréta en face de l'église. Là, une étrange scène se présenta à eux, en effet toute la commune était assemblée dans le cimetière paroissiale, priant avec dévotion, comme si elle assistait à un office sacré.
"Que faites-vous ici?» Demanda l'officier a un vieil homme pieux.
«Nous assistons à la messe. Notre curé nous a promis avant son départ que chaque dimanche et jour de fête, à cette heure-ci, il offrirait le Saint Sacrifice pour nous, peu importe où il se trouverait."
L'officier stupéfait éclata de rire.
«Vous devez être très stupide," a-t-il dit," pour penser que vous pouvez entendre la messe à n'importe quelle distance."
“La prière», répondit gravement le paysan, «va de la terre au ciel.»
Encore une fois, l'officier ria avec mépris.
"Voulez-vous dire que vous vous croyez être à l'église?»
"C’est un lieu consacré», répondit le vieil homme, sa voix claire au milieu du silence menaçant; "Car les os de nos pères sont enterrés ici."
L'officier aurait pu continuer à discuter, mais un murmure menaçant se répandit parmi les silhouettes agenouillées; et comme il se tenait là indécis, environ trois cents hommes résolus se levèrent avec des gestes menaçants.
Le représentant de la Convention était un lâche. Jetant un coup d'œil timide autour de lui, il décida de partir, suivi de ses camarades, et laissa les Bretons en paix.
A partir de ce jour, les habitants du village ne furent jamais plus inquiété. Chaque dimanche, ils se rassemblairent dans le cimetière pour entendre la messe qui leur était dite depuis l’Angleterre. Ils ne cessèrent jamais d’y venir jusqu'au jour joyeux où le curé exilé revint de l'autre côté de la mer et que l'église fut de nouveau rouverte au culte.
Voila pour l'histoire, maintenant j'aimerai bien savoir quel est ce village. Mon ami Américain aimerait le savoir aussi... Ca pourrait ben ete le mien... pardi.
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