Chers Liseurs,
Après avoir reçu aujourd'hui l'onction des malades, qui est un moment de grâce très fort pour l'âme (c'était la troisième fois pour moi, et l'émotion est toujours aussi grande), et ce dans la forme extraordinaire qui est tellement plus belle pour ce sacrement, je tenais à vous faire part de quelques réflexions, que je voudrais graver dans mon coeur.
Si certains d'entre vous souhaitent les compléter, vos messages sont les bienvenus.
In Christo,
Théotime
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Elisabeth de la Trinité :
Souffrir « Avec notre Bien-Aimé », « pour Lui ».
« La souffrance unit à Lui d’un lien plus fort. »
« Aux heures où vous ne sentirez que l'écrasement, la lassitude, vous Lui plairez encore si vous êtes fidèle à croire qu'Il opère encore, qu'Il vous aime quand même, et plus même… »
« Il est là qui me tient compagnie, qui m’aide à souffrir, qui me fait dépasser ma douleur pour me reposer en Lui »
« C'est ainsi que j'ai toujours fait dans ma vie ; à chaque épreuve, grande ou petite, je regarde ce que Notre-Seigneur a enduré d'analogue, afin de perdre ma souffrance en la sienne et moi-même en Lui. »
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CEC :
Les prophètes ont entrevu que [la maladie] pouvait avoir aussi une valeur rédemptrice pour ses péchés personnels et pour ceux des autres. CEC 313
Par sa passion et sa mort, [Jésus] donne un sens nouveau à la souffrance, qui, si elle est unie à la sienne, peut devenir un moyen de purification et de salut pour nous et pour les autres. CEC 314
Le sacrement confère une grâce spéciale, qui unit plus intimement le malade à la Passion du Christ, pour son bien et pour le bien de toute l’Église. Elle lui apporte le réconfort, la paix, le courage et le pardon des péchés si le malade n’a pu se confesser. CEC 319
De toute manière, l’onction des malades prépare au passage vers la Maison du Père. CEC 319
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Saint Claude La Colombière, à Sainte Marguerite Marie :
Ma très chère Sœur dans le Cœur de Jésus-Christ
... Il me semble que rien ne me serait difficile si je connaissais ce qu’Il demande de moi. Je ne travaille qu’à recouvrer ma santé comme on me l’a ordonné... Mais je vieillis [il a seulement 40 ans] et je suis infiniment éloigné de la perfection de mon état ; je ne puis parvenir à cet oubli de moi-même, ce qui me doit donner entrée dans le Cœur de Jésus-Christ, d’où je suis par conséquent bien éloigné. Je vois bien que, si Dieu n’a pitié de moi, je mourrai fort imparfait.
Demandez pour moi à notre bon Maître que je ne fasse rien contre sa volonté, et qu’en tout le reste Il dispose de moi selon son bon plaisir. Remerciez-Le, s’il vous plaît, de l’état où Il m’a mis. La maladie était pour moi chose absolument nécessaire ; sans cela je ne sais ce que je serais devenu ; je suis persuadé que c’est une des plus grandes miséricordes que Dieu ait exercées sur moi.
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Autres auteurs :
La souffrance est source d’obéissance, d’humilité et de sacrifice.
Par la souffrance les hommes sont mis devant leurs limites, en les dépassant, les trésors enfouis de l’âme vont pouvoir resplendir.
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