Bonjour, bon dimanche, bonne et sainte année 2019 pour Yves Daoudal et pour les autres liseurs.
Qui le pape François est-il pour juger que ces différences ne sont ni un dommage, ni un danger, mais une richesse ?
Qui le pape François est-il pour cacher que ces différences ne sont pas avant tout ou pas seulement des différences de forme, entre les diverses religions, mais sont "notamment" des divergences de fond,
- d'une part entre la religion chrétienne et les religions non chrétiennes,
- d'autre part entre les religions non chrétiennes, entre elles ?
Serait-il le Secrétaire général de l'Organisation des religions unies, ou le représentant officiel et permanent de l'Eglise catholique auprès du Secrétaire général de l'Organisation des religions unies ?
Sur quoi, sur quelle philosophie de la religion et sur quelle théologie catholique des religions non chrétiennes prend-il appui, pour pouvoir juger ainsi que ces différences ne sont ni un dommage, ni un danger, mais une richesse ?
S'agit-il d'une philosophie réaliste de la religion, c'est-à-dire d'une philosophie non idéaliste ni immanentiste de la religion, et d'une théologie catholique orthodoxe des religions non chrétiennes, qui distingue nettement entre la religion dépositaire (et non, bien sûr, propriétaire !) de la plénitude de la révélation divine, et les religions qui, aussi bien intentionnées soient-elles, sont porteuses d'amputations ou de déformations de la révélation divine ?
Et si ces différences ne sont ni un dommage, ni un danger, mais une richesse, qui aura autorité pour dire que tel courant de pensée et d'action à caractère religieux ou à composante spirituelle ne peut ni ne doit faire partie de la "mosaïque" interreligieuse dont il est question ici ? Ainsi, au nom de quoi, ou pourquoi donc la scientologie, entre autres courants, n'en ferait-elle pas partie ?
N'est-ce pas le même pape qui, le 14 mars 2013, a dit ce qui suit ?
" Troisièmement, confesser. Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l’Église, Épouse du Seigneur. Quand on ne marche pas, on s’arrête. Quand on n’édifie pas sur les pierres qu’est ce qui arrive ? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils font des châteaux de sable, tout s’écroule, c’est sans consistance. Quand on ne confesse pas Jésus Christ, me vient la phrase de Léon Bloy : « Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable ». Quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon. "
Ici.
Bon dimanche.
Scrutator.