… dans son catéchisme de la crise de l’Église, chapitre IX paragraphe 87 page 236, il faut se méfier de l’emprise du démon qui peut être à l’origine du parler en langue :

Le fait de s’exprimer en langues jamais apprises auparavant est le premier signe de possession diabolique indiqué par le rituel traditionnel des exorcismes. (Rit. Rom., XI, c. 1, § 3 : <em>Signa autem obsidentis dæmonis sunt : ignota lingua loqui pluribus verbis…</em>

Les citations suivantes permettent d’insister sur la nécessaire méfiance à avoir envers ces manifestations :





Il note en outre l’origine pentecôtiste protestante du charismatisme catholique, né lorsque « le 18 février 1972, un ingénieur de retour des États-Unis transmet l’effusion de l’Esprit à Pierre Goursat qui fondera en 1973 la communauté de l’Emmanuel » (p. 243).

Enfin, les charismatiques confondent, à la manière des modernistes, la nature et la grâce :

Vouloir sentir l'action de la grâce (de soi insensible) c’est s’exposer à confondre foi et sentiment religieux, mais aussi inspiration divine et imagination, espérance théologale et optimisme, vie de la grâce et bien-être psychologique.

Il me semble que ce dernier argument gagnerait à être approfondi.

     

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