c'est, je crois, un témoignage de plus qui prouve cela. Notons que le cardinal Braz de Aviz est nommé archevêque de Brasilia en 2004 (un choix de Jean Paul II), préfet de ce dicastère en janvier 2011 et créé cardinal en 2012.

La manipulation via Vatileaks s'ajoutant aux multiples gaffes et atermoiements de Benoît XVI, ses choix calamiteux quant aux personnes le plus souvent, tout cela - en plus des intrigues du groupe de Saint-Gall dont McCarrick a fait état en 2013 dans sa conférence publique -, tout cela donc a contribué à faire émerger un nom et une élection ultra-rapide.

Quant au chaos "impensable" (sic), là aussi Son Éminence parle d'or à sa façon si on l'écoute cum grano salis.

Ce témoignage, et l'itinéraire du Cardinal brésilien, montrent bien la profondeur des problèmes qui sont mis au grand jour par l'annus horribilis 2018 (Chili, USA, Synode).
La réorientation du Magistère romain de 1972 à 2013 a été un arbre, ou un bosquet étoffé et bien vert, qui cachait une forêt occidentale et latino-américaine atteinte par les pluies acides et se maintenant sur un sol de plus en plus stérile.
Maintenant que Rome est en train de couper les arbres verts du bosquet, on se retrouve avec une forêt mourante de néo-catholiques : ces zombies se croient vivants. Attendons les signes des temps et la marque de l'Esprit : les prochaines statistiques façon belges.

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