L'archevêque n'a pas pu "prononcer" une excommunication latae sententiae, puisque par définition une excommunication latae sententiae existe ipso facto (sous les réserves ci-dessous), alors que le mot "prononcer" (ou "infliger") évoque l'idée d'une sentence ou décision.
Le mot exact est "déclarer", qui correspond à la constatation officielle que la peine s'applique bien.

Sauf qu'une excommunication (a fortiori latae sententiae) n'existe que si le présumé coupable a commis une faute grave : un péché mortel.
S'il est réellement guidé par le souci des âmes (...cf. can. 1752...), et même s'il est matériellement dans l'erreur, la peine n'existe pas.
Voir ici :
https://archives.leforumcatholique.org/consulte/message.php?arch=2&num=381826

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