Traduction automatique corrigée mais non garantie !

...Mais plus important encore, François s'est efforcé de saper les enseignements moraux de l'Église qui touchent aux questions sexuelles. François a convoqué le Synode de deux ans sur la famille et a immédiatement rouvert une controverse qui semblait avoir été résolue. Il soutenait fortement une thèse du cardinal Walter Kasper selon laquelle ceux qui avaient quitté leur premier mariage et qui en avaient fait un deuxième pouvaient être admis à la Sainte Communion sans se repentir de la seconde union adultère.

Le synode s'est transformé en un spectacle confus et étalant les rancoeurs, qui s'est terminé par une dénonciation hystérique du pape François à l'égard de la faction conservatrice qui résistait à ses révisions. Le document qui en a résulté, Amoris Laetitia, a atténué le changement voulu par François, suggérant seulement dans une note de bas de page que les personnes en union que l'Église était obligée de reconnaître comme adultérines pouvaient recevoir la Sainte Communion.
Pour la plupart des chrétiens non catholiques, cela peut sembler être la préoccupation la plus sectaire, …. Mais en fait, cette révision a été accomplie en installant une attaque profonde au cœur du christianisme.

Le pape, avec les évêques, a reclassé les seconds mariages adultérins en "unions irrégulières", comme s'il s'agissait d'une question de paperasse plutôt que d'une réalité sacramentelle. Et au lieu de "vivre dans le péché", les remariés sont dans un état décrit comme "n'étant pas pleinement l'idéal objectif". La traduction du Vatican est révélatrice :
« Pourtant, la conscience peut faire plus que reconnaître qu'une situation donnée ne correspond pas objectivement aux exigences globales de l'Evangile. Elle peut aussi reconnaître avec sincérité et honnêteté quelle est pour l'instant la réponse la plus généreuse qui puisse être donnée à Dieu, et en venir à voir avec une certaine sécurité morale que c'est ce que Dieu lui-même demande dans la complexité concrète de ses limites, sans pour autant être pleinement l'idéal objectif. «

Au-delà, le pape a proposé de juger ces cas non pas selon les catégories de la foi chrétienne mais selon les normes bourgeoises. Les pasteurs sont invités à "inclure" les personnes qui sont dans des mariages "irréguliers". Au lieu de chercher des signes de pénitence, de contrition et d’une volonté d'amender sa vie lors de la confession, les pasteurs doivent chercher des signes de "stabilité" dans la vie de ceux qui sont dans un état non idéal.

La logique de la transformation des commandements auxquels on doit obéir en idéaux dont on se rapproche plus ou moins, mais jamais complètement, est de transformer tous les péchés en demi-vertus. Et les implications de ce changement révolutionnaire deviennent évidentes lorsqu'il est appliqué à d'autres questions morales. Certains évêques canadiens considèrent que l'enseignement du pape leur permet d'offrir les derniers rites aux gens avant l'euthanasie. Après tout, qui sont-ils pour juger si l'âme devant eux comprend pleinement et est coupable du péché du suicide ? Qu'attendez-vous d'eux, qu'ils commencent à leur enseigner la foi ?

Il peut sembler fou de se concentrer sur les notes de bas de page d'un document en grande partie non lu et oubliable, mais la révolution théologique à l'œuvre peut s'étendre à tout le christianisme. Sous François, l'Église enseigne maintenant que parfois les commandements de Dieu sont tout simplement impossibles à suivre, qu'il serait cruel d'exhorter quelqu'un à leur obéir, et qu'il serait stupide de dire aux gens que Dieu va généreusement leur accorder son aide pour qu'ils y obéissent réellement. Le cardinal Kasper avait parfois défendu cette conception en disant que suivre l'enseignement de l'Église sur le mariage exigeait "de l'héroïsme" dans certaines circonstances, mais que "l'héroïsme n'est pas pour le chrétien moyen". Il a été largement rapporté que Francois suppose en privé que peut-être la moitié de tous les mariages chrétiens sont invalides parce que l'homme moderne est si moralement déformé qu'on ne peut s'attendre à ce qu'il comprenne ce qu'est un mariage. C'est une sorte de christianisme au rabais, pour les personnes moralement médiocres. C'est un endroit où l'amour de Dieu s'arrête avant de transformer votre vie. C'est une miséricorde où, au nom de l'inclusion, l'Église bénit les péchés qui brisent les familles et créent des orphelins.

En fin de compte, la vision que François a promue présente un Dieu qui n'est pas miséricordieux mais indulgent, voire paresseux et indifférent. C'est Dieu en tant que parent du baby-boom. Il attend moins de vous, et vous pouvez attendre moins de Lui. Dans cette nouvelle religion, où nos fautes deviennent des semi-vertus, le salut lui-même est changé. Au lieu d'un don gratuit de Dieu, il devient une dette envers nous. Le Christ n'est pas poussé par un acte d'amour à se sacrifier en propitiation pour les pécheurs. Au lieu de cela, il meurt sur la croix parce que notre dignité humaine, révélée dans nos semi-vertus, l'oblige à le faire.

Ce que François institue lentement est une religion de présomptueux. Une religion de " je suis suffisamment bien ", où nos efforts mal dirigés ont fait de Dieu notre débiteur. La communion devient la récompense de la participation. Et en libérant l'Église de sa préoccupation pour des péchés dépassés comme l'adultère, François peut recentrer l'Église sur les choses qu'il aime dénoncer, comme la construction de murs frontaliers, ou la crise du climat.

Il n'est donc pas étonnant que le Vatican lui-même soit rempli de médiocrités morales, d'hommes qui sont sexuellement et financièrement compromis. Il n'est pas étonnant que le Vatican enquête et enquête immédiatement sur les dénonciateurs, mais attend des décennies pour enquêter sur les évêques prédateurs. Croire au péché est maintenant pire que le péché lui-même. Pas étonnant que cette église ait un pape qui refuse de porter des chaussures rouges. Ils symbolisent le martyre. C'est pour les chrétiens héroïques, pas pour des hommes comme le Pape François.

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