Pour des raisons que je ne m'explique pas, un cas, certes beaucoup moins grave que ceux dont il est question aujourd'hui, mais parfaitement documenté sur la toile, n'a presque pas été relevé après l'élection de mars 2013, celle de Mgr Fernando Bargallo, ancien évêque de Merlo Moreno en Argentine.
Ce prélat a été fortement invité par Benoît XVI à se démettre de son siège après avoir été pris en flagrant délit de liaison avec une divorcée avec laquelle il passait ses vacances dans un hôtel de luxe.
Le cardinal Bergoglio, alors archevêque de Buenos Aires, a présidé à l'installation de l'administrateur apostolique chargé d'administrer le diocèse de Merlo Moreno.
A cette occasion, le futur pape n'a pas hésité à déclarer : "Il a travaillé pour les pauvres, ce qui lui a valu la persécution."
Tout est raconté ici. Le cardinal Bergoglio a donc transformé la messe en une occasion d'hommage à un évêque dont c'est peu dire qu'il s'était montré peu édifiant.
On note d'ailleurs la même tactique qu'adoptent aujourd'hui les inconditionnels du pape François : déplacer l'attention de la réalité des faits reprochés aux motivations de ceux qui les ont fait connaître.
Peregrinus
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