Il n’est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite ‘‘irrégulière’’ vivent dans une situation de péché mortel, privés de la grâce sanctifiante (AL)
Il y est question de situation irrégulière, sans précision. Ce peut être par exemple la cohabitation. Il y est sous-entendu, s'ils ne sont pas privés de la grâce sanctifiante, qu'ils n'ont pas commis un péché mortel, autrement dit qu'une des conditions nécessaires à ce que leur faute soit un péché mortel n'était pas présente : la liberté, la pleine conscience, l'impossibilité de comprendre vraiment la norme ?
Donc, où est le problème ? Il n'y rien de plus traditionnel que d'affirmer qu'une personne qui n'a pas commis de péché mortel n'est pas privé de la grâce sanctifiante. Et il n'y rien de plus traditionnel que de sous-entendre qu'il ne suffit pas qu'une faute soit grave pour qu'il y ait péché mortel.
Où voyez-vous ici un dévoiement de la miséricorde divine ?
Ion