"INVITÉ RTL - Bertrand de Rochambeau, président du syndicat national des gynécologues obstétriciens, avait affirmé à propos de l'avortement que les gynécologues n'étaient pas là "pour retirer des vies". S'il regrette la polémique, il affirme au micro de RTL ne pas retirer ses propos personnels.

"Nous sommes pas là pour retirer des vies". Voici le point de vue de Bertrand de Rochambeau, président du syndicat national des gynécologues obstétriciens (SYNGOF), qui s'est exprimé, ce mardi 11 septembre dans l’émission Quotidien sur TMC, sur le sujet de l'avortement.

"C'est ce que j'ai voulu dire, c'est mon avis personnel et pas celui de la profession". Bertrand de Rochambeau est revenu sur cette phrase polémique au micro de RTL. "Mes propos ont été utilisés", affirme-t-il, "ce sont des propos personnels, mon engagement personnel, mais ce n'est pas celui du syndicat", martèle encore le président du syndicat avant d'expliquer regretter d'avoir répondu à la question de la journaliste de Quotidien sur les raisons qui le poussent à ne pas pratiquer d'avortement auprès de ses patientes.

En France, l'avortement est légal depuis 43 ans mais une clause de conscience permet aux médecins de ne pas le pratiquer pour des raisons personnelles, sauf en cas d'urgence vitale pour la mère.

Source

extraits de l'interview

Evidemment, l'ouragan de bêtise et d'idéologie se déchaîne. Comme d'habitude, la mauvaise foi et la malhonnêteté règnent: on fait semblant de reprocher à ce praticien le fait qu'il exprime une opinion personnelle sur le sujet en étant interviewé en tant que président du syndicat, alors que ce que l'on ne lui pardonne pas, c'est d'avoir dit la vérité, à savoir que l'avortement est un homicide. Comme on ne peut pas entrer dans le coeur du sujet sans constater l'évidence, on tourne autour du pot avec du hors sujet: tantôt chantage émotionnel ("B. de Rochambeau ne compatit pas à la détresse des femmes"), tantôt arguments juridiques absurdes (la loi ne reconnaît pas les foetus comme des êtres humains, donc ce ne sont pas des êtres humains). Et comme d'habitude, les réactions disproportionnées, les indignations hypocrites alors qu'il suffit de faire marcher un peu son cerveau pour réaliser la nature réelle de cet acte.

Pour le conformisme ambiant, réfléchir c'est désobéir. Merci en tout cas à Bertrand de Rochambeau qui a fait honneur à sa profession d'abord en disant la vérité et ensuite en refusant de retirer ses propos face à la tempête d'hypocrisie médiatique.

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