Quand la femme au XIXème siècle était encore dans les voies de Dieu, elle n'avait pas les droits de vote, se faisait persécuter (voir le Code civil de Napoléon qui était quoiqu'on en pense le petit laquais de la révolution française, Code civil qui asservissait les femmes alors que l'ancien régime leur donnait une plus grande liberté), et cette persécution a donné des ordres religieux féminins extrêmement florissants toujours au XIXème siècle. Si les femmes avaient eu le pouvoir, le retour de la monarchie aurait été probable, car elles savaient ce qu'elles avaient perdu avec ce petit Nabot qu'était Bonaparte (Zemmour en avait parlé, hélas je n'ai plus la source). Comme la République gouverne mal mais se défend bien, elle a toujours écarté ses "ennemis" du temps.

Mais l'oubli a fait son chemin et à partir du moment où les femmes en plus grand nombre, ont commencé à se corrompre au début du XXème siècle comme les hommes, ça a été une autre histoire. A mon avis la corruption de l'un et de l'autre sexe sont à égalité en ce moment. Il faut bien que dans la corruption, les faiblesses des uns complètent les faiblesses des autres.

Et pourquoi donc St Paul le macho aurait-il raison quand il dit"Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence." Timothée II, 12 ???

St Paul donne une raison simple toujours dans Timothée Chapitre II :"Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté."

Le problème de l'homme vir masculin moderne, c'est que la foi lui manque, et que cela débouche sur un manque de virilité. "S'il n'y a pas d'hommes c'est qu'il n'y a pas de convictions. S'il n'y a pas de convictions c'est qu'il n'y a pas de foi." Cardinal Pie. Le cardinal Pie parlait de l'homme qui se maîtrise lui-même en tout, pas de celui qui a des muscles, et se met en colère.

La femme honnête dans ce gros bazar qu'est devenu le monde éclipsé par le manque d'hommes, va soit se désespérer, va soit compenser le manque de virilité qui la frappe dans son esprit, et peut-on le lui reprocher? La femme corrompue en revanche, va aller dans le sens de ce qui ne fait pas sa place. Cela ne veut nullement dire ne pas travailler, qui est à mon avis nécessaire pour l'épanouissement, l'ancien régime l'avait très bien compris, mais enfin il y a des lignes rouges à ne pas franchir pour ne pas sombrer dans le ridicule et l'orgueil outrancier, et de la part de l'homme, et de la part de la femme. Qu'on pense ici à certaines poses de la Gay pride, dont l'attitude fait honte aux hommes ou bien à certaines féministes dont la prose fait honte aux femmes, qui sentent honnêtement tout leur ridicule.

Hélas, le déchaînement contre la nature même de l'homme parce qu'en fait venant de la haine de Dieu qui l'a créé à son image, est tel, qu'on ne s'aperçoit pus à quel point les affiches qui dénaturent l'âme de la femme sont profondément blessantes pour elles. Il y a eu des réactions suite aux ignobles affiches de la mairie de Paris, mais comme cela dure depuis des années, les affiches attaquant la femme sont acceptées. "Qui tient la femme tient tout", disait l'ignoble Jules Ferry.

Et si la femme féministe a revendiqué une place qui ne lui revient pas dans la société, et qui dans les faits la rend malheureuse, pourquoi les progressistes ne lui donneraient-ils pas dans l'Eglise une place qu'elle va selon eux, pouvoir assumer? Plus on est de fous plus on rit (jaune).

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