Le féminisme à Innsbruck et Jean-Paul II et la femme, par l'abbé Philippe Toulza
« Solange Gott einen bart hat, bin ich feminist. » « Tant que Dieu aura une barbe, je serai féministe. » C'est ainsi qu'on pourrait traduire la réflexion scandaleuse qui s'affiche sur la façade de la cathédrale d'Innsbruck. Elle est apposée sur une armature montée pour des travaux de restauration ; aussi laide que l'échafaudage. Est-elle l'oeuvre d'un farceur ? Point du tout : c'est l'évêque du lieu, Mgr Hermann Glettler, qui a décidé qu'on afficherait cette insanité sur la cathédrale Saint-Jacques. Et ce n'est pas un farceur.
Il a choisi cette inscription en concertation avec son vicaire général, Florian Huber. Ils ont confié la « création » de l'oeuvre à Katharina Cibulka, une artiste branchée (les bobos ne sont pas tous en France, il y en a en Autriche aussi) qui lutte contre les discriminations envers les femmes. Ils n'ont rien trouvé de mieux pour décorer la façade pendant les travaux.
Décryptons le message ; il signifie : « Aussi longtemps que la religion verra en Dieu un Père et non une Mère, et que l'Église sera patriarcale, je lutterai comme féministe. » Le père Huber, aux dires du Spiegel online, fait sienne cette devise pourtant contreévangélique. Cela ne le dérange pas qu'on évoque avec désinvolture la paternité divine, encore moins qu'on participe à la révolution sociale que représente le féminisme.
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