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31/07 St Ignace de Loyola, confesseur
par ami de la Miséricorde 2018-07-31 00:39:15
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St Ignace de Loyola, confesseur

Prêtre

Inigo Lopez naquit en 1491, au Pays Basque au château de Loyola.
Il fut d'abord militaire puis blessé au combat, il se plongea durant sa convalescence dans la lecture des Saints Evangiles et il se convertit.

Il vécut comme ermite et prit le nom d'Ignace.
Pendant ces années, il étudia la philosophie. Il prononça des voeux de pauvreté et de chasteté avec quelques compagnons pour se mettre au service de l'Eglise et fonda la Compagnie de Jésus.
Ses statuts furent approuvés en 1540. Il mourut à Rome, seize années plus tard, en 1556.

Auteur, entre autres des Exercices Spirituels. Saint Protecteur des Jésuites et des militaires, son nom vient du grec qui signifie "fils" et dulatin "igné, de feu"

Les litanies de Saint Ignace

une prière à la Très Sainte Vierge,

« O Vierge bénie,
Il est impossible qu'aucun pécheur ne se sauve,
Si ce n'est par votre bienveillance et votre secours.
Car ceux que la Justice de Dieu ne sauve pas,
L'infinie Miséricorde de Marie les sauve en intercédant pour eux »

(Saint Ignace cité par Celada Judith figurata, n° 69)
Source : mariedenazareth.com

Extrait des Exercices Spirituels
Examen général de conscience très utile pour se purifier et pour la confession de ses péchés.


[…] On tient pour acquis qu’il y a trois espèces de pensées qui surviennent en l’homme : l’une naissant du mouvement propre de l’homme lui-même, les deux autres venant de l’extérieur, c’est- à- dire suggérés par l’esprit bon ou par l’esprit mauvais.

De la pensée

Il y a deux façons d’obtenir du mérite d’une mauvaise pensée introduite de l’extérieur, en matière de péché mortel dont il est question ici. D’abord quand est suggéré la pensée de commettre une faute mortelle et qu’on la vainc en la repoussant aussitôt.

Ensuite lorsqu’à une mauvaise suggestion de ce genre repoussée à plusieurs reprises et qui n’en revient pas moins cependant, on continue de résister jusqu’à ce qu’elle soit complètement chassée. Ce genre de victoire est d’un mérite supérieur à l’autre.

Mais pèche légèrement ou véniellement celui qui, lorsque naît la pensée d’un péché mortel, s’y attarde un peu comme en lui prêtant l’oreille, ou celui qui éprouve une délectation sensible ou se montre négligent à la repousser.

Un péché mortel en pensée est commis de deux façons : d’abord lorsque, pour quelque raison que ce soit, on donne son assentiment à une pensée de péché ; deuxièmement lorsque le péché en question est effectivement accompli. Et cela est plus grave pour trois motifs : parce que cela dure plus longtemps, à cause de la plus grande intensité de l’acte et du fait du scandale ou du dommage subi par plusieurs.

De la parole

Même en parole Dieu est offensé de multiples façons, comme dans le blasphème ou le sermon. Car il ne faut jurer ni par le Créateur ni par la créature, sauf si sont réunies ces trois conditions : vérité, nécessité, respect. En outre, la nécessité est à comprendre non dans l’affirmation de n’importe quelle vérité, mais de celle seulement qui est d’une importance non légère relativement à un bien spirituel, corporel ou même temporel. Nous disons qu’il y a respect lorsque celui qui utilise le nom divin l’assortit d’une considération qui attribue au Dieu Créateur et Seigneur l’honneur qui lui est dû.

Or il faut savoir que, bien qu’un serment téméraire ou vain fait par le Créateur soit un péché plus grave que celui fait par la créature, cependant il est plus difficile de jurer licitement par la créature que par le Créateur en remplissant les conditions requises que nous avons dites.

D’abord parce que nommer une créature par serment ne nous incite pas et ne nous rend pas aussi attentifs à jurer par souci de vérité et par nécessité, comme lorsque nous nommons le Créateur de toutes choses.

Deuxièmement, du fait que nous sommes bien moins poussés à rendre à Dieu honneur et respect lorsque nous évoquons une créature que lorsque nous évoquons le Dieu Créateur lui-même. Ainsi jurer par les créatures est plus facilement permis aux parfaits qu’à ceux qui sont moins formés ou plus faibles, car les parfaits, par pratique assidue de la contemplation et de l’illumination de l’intelligence, considèrent de plus près et saisissent que Dieu, selon son essence, sa présence, sa puissance, est dans chaque créature ; aussi sont-ils mieux préparés que les autres, qui n’ont pas encore atteint cette perfection, à rendre à Dieu dans le serment le respect qui lui est dû.

Troisièmement parce que, si l’on évoquait trop souvent les créatures pour confirmer un serment, il y aurait un danger d’idolâtrie plus à craindre chez les hommes imparfaits que chez les parfaits.

Parmi les autres péchés en parole, il faut aussi éviter les paroles inutiles, c’est-à-dire celles qui ne servent en rien ni à celui qui les prononce ni à autrui, et qui ne sont pas non plus prononcées dans l’intention d’être utiles. Au contraire, il ne faut pas considérer comme inutile toute parole ayant trait au bien de son âme ou de celle d’autrui, ou de son corps, ou même d’une chose temporelle, ou dirigée du moins vers ce but dans l’intention de celui qui parle, même s’il parle d’affaires étrangères à son état de vie, comme pour un religieux, de guerre ou de commerce. De plus, dans une conversation ordonnée à une fin bonne, il y a du mérite tandis que celle tenue dans une mauvaise intention ou futilement engendre le péché.

Le mensonge, les faux-témoignages et le dénigrement sont aussi des péchés en parole, car il ne faut pas critiquer autrui ni le calomnier. En effet, en révélant un péché mortel commis par quelqu’un et qui n’est pas public, avec mauvaise intention ou en portant gravement préjudice à sa réputation, on commet un péché mortel ; mais, lorsqu’il s’agit d’un péché véniel, on commet un péché véniel seulement. De plus, chaque fois que nous manifestons un vice ou un défaut d’autrui, nous montrons en même temps notre propre vice ou défaut. Cependant lorsque l’intention est droite, il sera loisible de parler d’un défaut d’autrui dans deux cas : d’abord lorsqu’il s’agit d’un défaut public, comme de la prostitution ou d’un condamné en justice ou de quelqu’un qui, par exemple à cause d’une erreur publique, corrompt les esprits de ceux avec lesquels il s’entretient. Deuxièmement, chaque fois que l’on révèle la faute cachée de quelqu’un à un autre qui puisse lui venir en aide et le relever de son péché, pourvu qu’il y ait probabilité suffisante d’atteindre ce résultat.
Parmi les péchés en parole, on pourrait aussi compter les moqueries, les injures, et d’autres fautes du genre, dont celui qui donne les exercices pourra poursuivre la liste selon qu’il l’estimera nécessaire.

De l’action

S’étant mis devant les yeux les dix commandements de Dieu et les préceptes de l’Eglise ainsi que les ordres de nos supérieurs, il faut estimer être un péché tout ce que l’on fait à l’encontre : plus léger ou plus grave cependant selon l’inégale importance du péché et les diverses habitudes du pécheur. En outre, nous estimons comme des ordres des supérieurs les documents et indults que les papes ont coutume de concéder et de promulguer pour l’expulsion des fidèles ou la paix des chrétiens, et par lesquels les fidèles sont invités à confesser leurs propres péchés et à recevoir la Sainte Eucharistie. Ne pèche pas légèrement, en effet, quiconque ose mépriser et transgresser de si pieuses exhortations et décisions des chefs de l’Eglise.

Modèle pour un examen général, comprenant cinq éléments

Le premier point est de rendre grâce au Seigneur notre Dieu pour les bienfaits reçus.
Le deuxième est que nous devons demander sa grâce pour connaître et chasser nos péchés.
Le troisième est de demander compte à notre âme des péchés commis ce jour présent, en nous examinant heure par heure depuis notre lever, et d’abord les fautes en pensée, puis en parole et en action, selon l’ordre même indiqué dans l’examen particulier.
Le quatrième est de demander pardon des fautes commises.
Le cinquième, de se proposer avec la grâce de Dieu de s’en corriger ; et après tout cela réciter le « Notre Père ». […]

Extrait des Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola (Texte définitif 1548) aux Editions Sagesses (29)

     

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