Ils sont sédévacantistes en pratique mais pas en théorie. Au moins les sédévacantistes font preuve d'une certaine logique. Ils refusent tout accord avec ceux qu'ils considèrent, à tort ou à raison, comme des imposteurs. On peut ne pas être d'accord avec leur prémices ("ce sont des imposteurs privés de toute autorité") mais on doit reconnaître que les conséquences qu'ils en tirent sont logiques.

Il n'en est rien avec les tenants de la pseudo "résistance" qui prônent le "nullam partem" à l'égard de celui qu'ils considèrent comme "la sainteté de Notre-Seigneur".

Leur attitude est absolument schizophrénique et, à mon humble avis, tôt ou tard, ils en viendront à épouser la thèse sédévacantiste. Du moins peut-on le leur souhaiter si l'on considère que le refus de la logique est plus coupable et difficilement conciliable avec la bonne foi que son respect.

Je crois d'ailleurs que le tropisme sédévacantiste de la "résistance" a commencé à s'imposer. Lors d'une réunion de prêtres de cette tendance, présidée par Mgr Williamson, il a été décidé à la quasi unanimité que les prêtres seraient dorénavant libres de citer ou non François au canon de la messe. C'est un pas significatif vers le sédévacantisme.

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