Voici les partitions. Elles proviennent du Supplementum Gradualis Cisterciensis ad normam rubricarum Codicis cisterciensis a S. R. C. die 14 Iunii 1965 approbati. On pourrait objecter que les Cisterciens (du Saint Ordre et Réformés, dits Trappistes) avaient des mélodies très particulières, différentes de celles du Graduale Romanum pour les mêmes textes. Or, il semble que dans ce supplément, on trouve les mêmes mélodies que dans ledit Graduel, comme par exemple à la fête de la Sainte Famille. C’est encore le cas pour l’introït, l’alléluia, l’offertoire et la communion de cette messe votive de saint Benoît, que l’on trouve dans les Missæ propriæ O. S. B. de 1963, pp. (19)-(21). On peut donc considérer que toutes les mélodies sont communes avec l’exemplaire original, de facture très probablement solesmienne.
Quelques précisions sur chacune des pièces :
. L’introït Fáciam te (VIII° mode) est celui de la Solennité de saint Benoît, au 11 juillet (Missæ propriæ O. S. B. [1963], p. (19)
. Le graduel Dómine, prævenísti (IV°) est celui du commun des Abbés (messe Os iusti).
. L’alléluia Vir Dei (VI°) est celui de la Solennité de saint Benoît (Missæ propriæ O. S. B. [1963], p. (20)
. Le trait Beátus vir (VIII°) est celui du commun d’un Martyr Pontife, 2° messe (Sacerdótes Dei)
. Le premier alléluia pascal Iustus ut palma (I°) est celui du commun des Abbés (messe Os iusti).
. Le second Iustus germinábit (I°) est celui du commun des Docteurs (messe In médio)
. L’offertoire Tamquam lignum (VIII°) est celui de la Solennité de saint Benoît (Missæ propriæ O. S. B. [1963], pp. (20)-(21)
. La communion Benedictiónem (VI°) est celle de la Solennité de saint Benoît (Missæ propriæ O. S. B. [1963], p. (21)
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